Les armes secrètes d'Hitler et celles des Alliés
On trouvait périodiquement avant guerre, dans les journaux, de brèves rubriques annonçant qu’un inventeur, généralement étranger, avait découvert le « Rayon de la Mort ». Les rédacteurs en chef, quoique sceptiques, n’osaient pas négliger l’information : si jamais la nouvelle était exacte, si elle contenait seulement une parcelle d’exactitude, quelle sensation ! Les lecteurs, bien entendu, blasés par la fréquence de telles annonces jamais suivies d’écho, n’y attachaient aucun crédit.
Rares furent les techniciens militaires qui se posèrent le problème : qu’adviendrait-il dans le conflit qui s’annonçait inévitable, imminent, si un des belligérants possédait des armes secrètes d’une puissance extraordinaire ? Qu’arriverait-il sur le champ de bataille si l’armée adverse venait à faire emploi de procédés insoupçonnés, à utiliser des moyens inconnus d’une redoutable efficacité ? Trouverait-on à temps des parades, des ripostes ?
L’hypothèse paraissait sans doute absurde. L’idée de forcer la victoire par l’emploi d’armes nouvelles d’une puissance terrifiante devait pourtant germer pendant la guerre chez les deux adversaires, et aboutir à l’apparition de telles armes.
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