Avoir le territoire de Gaza ou, selon l’appellation devenue courante, la bande de Gaza, est, pour l’Égypte comme pour Israël, d’une importance plus grande sur le plan moral et psychologique que sur le plan militaire et économique. Gaza était, il y a quatre mille ans, un port célèbre de la terre des Philistins qui échangeaient leurs produits avec les Phéniciens, au Nord, et avec les Égyptiens, au Sud.
Gaza, enjeu israëlo-égyptien
Avoir le territoire de Gaza ou, selon l’appellation devenue courante, la bande de Gaza, est, pour l’Égypte comme pour Israël, d’une importance plus grande sur le plan moral et psychologique que sur le plan militaire et économique. Gaza était, il y a quatre mille ans, un port célèbre de la terre des Philistins qui échangeaient leurs produits avec les Phéniciens, au Nord, et avec les Égyptiens, au Sud. Ce port était le terminus d’une des routes de la soie, des épices, de l’encens et des tapis qui, par la péninsule arabique, amenaient sur les rivages méditerranéens les produits de l’Orient. Des ruines encore visibles à Petra, en Jordanie, jalonnent cette piste suivie par les caravanes.
L’ancienne cité de Gaza était beaucoup plus étendue que le Gaza de nos jours, mais il n’en reste plus rien ; le seul témoin de cette époque est une petite coupole mal entretenue, au milieu d’un décor misérable, qui serait la tombe de Samson, célèbre comme tueur de lions et destructeur du temple de Gaza.
À l’époque romaine, Gaza revêtait encore une grande importance ; elle devait la perdre après la conquête arabe et le passage des Croisés.
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