Satellites et télécommunications
Ni les photographies lunaires, ni les véhicules pour exploration plus lointaine qui ont été dirigés vers Vénus ou qui tournent présentement autour du Soleil n’ont encore rémunéré, financièrement du moins, les dépenses assez élevées qu’on leur a consacrées. De toutes les voies où s’engage l’astronautique, il semble bien que les réalisations les plus rapidement rentables seront les satellites de télécommunications.
Deux formules ont été expérimentées jusqu’ici aux États-Unis : celle du satellite « passif », qui réfléchit simplement vers la Terre, à la manière de l’avion dans un pinceau de radar, une faible fraction de l’énergie du poste émetteur ; celle du satellite « actif » qui amplifie l’émission reçue pour la transmettre.
Malgré les résultats satisfaisants donnés par Echo I, le ballon-satellite mis en place le 12 août 1960, le satellite passif ne suscite qu’assez peu d’intérêt parmi les utilisateurs éventuels.
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