Après quelques jours d’angoisse, le monde occidental s’est unanimement félicité de la fermeté du Président des États-Unis lors de la crise cubaine d’octobre 1962. L’homme de la rue n’a sans doute pas mesuré l’énormité du risque couru par l’humanité dans son ensemble, et par l’Europe en particulier, au cours de cette épreuve de force décidée, unilatéralement, par les États-Unis « en tant que nation, a précisé leur Président, et étant donné nos responsabilités mondiales ». Cet événement nous a ramenés brutalement à des réalités politiques, stratégiques et psychologiques on ne peut plus classiques, historiquement parlant, que l’on voudrait nous faire croire définitivement périmées lorsqu’il s’agit de notre propre défense nationale.
La leçon de Cuba
« … S’il arrive que des préparatifs communistes mettent en jeu notre sécurité…
les États-Unis feront tout le nécessaire pour assurer leur propre sécurité… »
Président Kennedy, le 13 septembre 1962.
Après quelques jours d’angoisse, le monde occidental s’est unanimement félicité de la fermeté du Président des États-Unis lors de la crise cubaine d’octobre 1962. L’homme de la rue n’a sans doute pas mesuré l’énormité du risque couru par l’humanité dans son ensemble, et par l’Europe en particulier, au cours de cette épreuve de force décidée, unilatéralement, par les États-Unis « en tant que nation, a précisé leur Président, et étant donné nos responsabilités mondiales ».
Cet événement nous a ramenés brutalement à des réalités politiques, stratégiques et psychologiques on ne peut plus classiques, historiquement parlant, que l’on voudrait nous faire croire définitivement périmées lorsqu’il s’agit de notre propre défense nationale.
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