Lorsque l’on cherche à poser les bases d’un système futur de forces armées pour la France, il est souvent admis que, devant l’inconnu de l’avenir, il faut essayer de mettre sur pied un outil plus ou moins polyvalent que l’on adaptera au dernier moment en fonction des besoins. Lire les premières lignes
Après quelques jours d’angoisse, le monde occidental s’est unanimement félicité de la fermeté du Président des États-Unis lors de la crise cubaine d’octobre 1962. L’homme de la rue n’a sans doute pas mesuré l’énormité du risque couru par l’humanité dans son ensemble, et par l’Europe en particulier, au cours de cette épreuve de force décidée, unilatéralement, par les États-Unis « en tant que nation, a précisé leur Président, et étant donné nos responsabilités mondiales ». Cet événement nous a ramenés brutalement à des réalités politiques, stratégiques et psychologiques on ne peut plus classiques, historiquement parlant, que l’on voudrait nous faire croire définitivement périmées lorsqu’il s’agit de notre propre défense nationale. Lire les premières lignes
L'auteur, jeune ingénieur, vient de publier chez Calmann-Lévy un essai (La Fin des Politiques) que nous analysons d'autre part dans notre bibliographie. Mais étant donné l'importance du sujet et les vues neuves que l'objectivisme projette sur l'avenir, nous avons pensé qu'il serait utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs un des chapitres essentiels de cet ouvrage, qui expose précisément les principes théoriques de cette philosophie moderne. Certes, les idées qui y sont exprimées peuvent heurter certains esprits. Comme toute philosophie, l'objectivisme peut être discuté et doit l'être. L'auteur souhaiterait vivement organiser dans ce but des colloques ouverts à tous ceux qui s'intéressent à l'évolution des sociétés vers un monde plus harmonieux et surtout plus humain.
Traduit de la revue américaine Foreign Affairs de juillet 1962.
Chroniques
Bibliographie
Dans ses Mémoires, le Maréchal Juin a déjà raconté la campagne d’Italie, mais il s’est placé, pour écrire ce livre, d’un point de vue différent. Il a voulu insister sur l’exécution des plans dont il avait exposé la genèse dans ses Mémoires. Aussi est-il conduit à mettre en scène les chefs et les hommes du Corps expéditionnaire français en Italie (CEF), à raconter le détail des actions, en descendant souvent jusqu’à l’échelon du bataillon, de la compagnie ou de l’escadron, en citant des noms dont beaucoup se sont fait connaître, puisque des cadres du CEF sortirent nombre des officiers généraux qui ont occupé de hauts postes au cours de ces dernières années. Lire la suite
Il est inutile de présenter l’auteur aux lecteurs de la Revue, qui, ayant maintes fois apprécié ses qualités, les retrouveront dans ce nouvel ouvrage. Celui-ci s’ajoute à une liste déjà longue et particulièrement brillante de travaux consacrés à l’histoire de la Marine au cours de ces dernières années. Lire la suite
Dans sa collection « Questions d’Actualité », Calmann-Lévy vient d’éditer l’étude d’un jeune ingénieur, M. Barets, sous le titre La fin des politiques. C’est un volume de 270 pages dont on ne saurait trop recommander la lecture à tous ceux qui s’intéressent à l’évolution du monde moderne et cherchent à lever dans toute la mesure du possible le point d’interrogation qui projette son ombre sur l’avenir de toute la jeunesse actuelle. Lire la suite
Pourquoi une guerre « pas comme les autres » ? Cette expression de Staline, que Michel Garder a choisie pour donner un titre frappant à son livre, signifie que la guerre entre l’Allemagne et l’URSS a été une guerre de peuple contre peuple, menée avec une haine inexpiable, dans une mutuelle et totale incompréhension entre les adversaires ; dirigés, au surplus, par deux fous, l’un, Hitler se croyant chargé d’une mission et entraînant son peuple derrière lui, l’autre Staline, maniaque de la persécution et contraignant ses « sujets » à le suivre, grâce à l’appareil écrasant du Parti [communiste]. Pas comme les autres, encore, parce que pendant qu’elle se développait, les Allemands qui s’étaient crus les maîtres du monde, retrouvaient leurs dimensions et les bornes de leur horizon, alors que les Russes, communistes par obligation, redécouvraient leur patrie et donnaient un sens de plus en plus national aux effroyables épreuves qu’ils avaient à subir. Pas comme les autres enfin, car elle se déroulait dans un monde clos, se suffisant longtemps à elle-même, et ne subissant que de loin les répercussions des opérations sur les autres théâtres d’opérations. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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