Le pétrole saharien est-il toujours nécessaire en France ? (I)
La prospection des gisements d’hydrocarbures liquides (1) au Sahara, conduite méthodiquement avec des moyens humains, financiers et techniques appropriés, a révélé en un laps de temps très court la présence de plusieurs provinces pétrolières. Sans que se ralentisse l’effort de recherche, les gisements découverts ont été équipés, les canalisations de transport poussées jusqu’à la côte, tandis que routes et terrains d’aviation apparaissaient dans des zones jusque-là désertiques.
Les dispositions négociées par le Gouvernement français avec les représentants du Gouvernement provisoire de la République Algérienne, puis avec ceux de l’Exécutif provisoire algérien, permettent-elles, en dépit du changement de souveraineté dans les anciens départements des Oasis et de la Saoura, le maintien de notre effort de mise en valeur à des conditions acceptables pour toutes les parties en cause ? Tel sera l’objet de la première partie de notre étude, dans laquelle nous analyserons les principales stipulations des négociateurs, en fonction de la situation économique au moment des accords, sans négliger les circonstances historiques qui expliquent une telle situation.
L’exploitation des gisements sahariens d’huile brute a-t-elle justifié les espoirs suscités par les premières découvertes ? Quelle part ces gisements occupent-ils actuellement dans notre industrie nationale d’utilisation des produits pétroliers ? Tel sera le second point de notre recherche.
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