Quarante mois de rapports franco-algériens
En approuvant les accords d’Évian à une proportion imposante des voix, l’opinion française avait manifesté un double sentiment.
Il y avait d’abord dans le pays une répugnance unanime à poursuivre la recherche d’une solution de force, dont le temps qui passait et l’évolution démographique des deux communautés montraient la vanité.
Mais il y avait aussi cet attachement affectif que le pays, dans son ensemble, continuait à porter à l’Algérie et l’espoir qu’il mettait en une solution politique qui n’interdisait pas d’espérer le maintien entre les deux pays de liens privilégiés.
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