Recherches scientifiques et Service de Santé des armées
Le 17 janvier 1708, Louis XIV, par un édit royal, ordonna « la création d’officiers de sa Majesté, médecins, chirurgiens et majors, à la suite des Armées ». Cet acte de naissance donne au Service de Santé actuel ses lettres de noblesse, confirmées depuis lors sur les champs de bataille, dans les hôpitaux et les laboratoires.
De tout temps, les Armées ont été, pour ceux qui s’intéressent aux problèmes biologiques, un milieu favorable à l’observation des grandes masses humaines : une collectivité relativement homogène dans son âge et dans son sexe, soumise à des situations et des contraintes similaires, fournit des conditions privilégiées pour les études statistiques.
Les praticiens militaires s’aperçurent donc très vite que, s’ils voulaient remplir leur mission essentielle, à savoir la conservation et la récupération des effectifs, les notions médicales qu’ils avaient acquises dans les milieux civils devaient être adaptées aux conditions de vie du combattant.
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