L'accord intervenu le 19 décembre entre « les Dix » à Washington n'apporte qu'une solution partielle à la crise monétaire qui a culminé en 1971. Le danger demeure d'une nouvelle crise encore plus grave. Le péril devrait conduire les pays européens à une véritable concertation pour définir à leur échelle un mécanisme qui leur rende l'indépendance monétaire, les protège contre la spéculation et leur permette de faire pression sur les États-Unis en vue de l'instauration d'un nouvel ordre monétaire international. L'auteur, inspecteur des Finances, conseiller technique au Cabinet du ministre d'État du Développement industriel et de la Recherche scientifique, est actuellement auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).