Politique et diplomatie - Un espoir au Proche-Orient
Au début de juillet de l’année dernière, analysant la situation au Proche-Orient (1), j’avançais qu’une occasion se présentait peut-être de faire la paix, occasion sans doute fugitive que devaient par conséquent saisir tous ceux qui ont intérêt à la paix. Ce diagnostic prudemment optimiste se fondait sur l’apparition de deux données nouvelles dans l’énoncé des problèmes du Proche-Orient :
a) La modification qualitative intervenue dans l’engagement soviétique, particulièrement aux côtés de la R.A.U.
b) L’influence croissante des organisations palestiniennes dans le camp arabe. Encore que leur importance militaire dans la lutte armée contre Israël ait été assez faible, ces organisations paraissaient en effet devoir jouer un rôle de plus en plus important dans la politique inter-arabe. Par une action assez limitée de guérillas et de sabotages et surtout par une surenchère politique, les organisations palestiniennes, surtout les plus extrêmes, influaient sur les décisions des gouvernements et plus généralement sur l’évolution du conflit.
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