Défense en France - Le passage aux expérimentations nucléaires souterraines : ses implications et ses conséquences prévisibles - Les projets de nouveaux statuts des officiers et des sous-officiers examinés par la 11e Session du Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM)
Les agences de presse ont fait état d’un avis diffusé le 1er février 1975 par le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) concernant la navigation dans la zone maritime autour des atolls de Mururoa et Fangataufa, retenus comme sites d’expérimentations nucléaires. Cet avis revêt un caractère permanent et ne permet donc pas de préjuger l’imminence ni la date des expérimentations, mais il confirme que celles-ci peuvent être désormais entreprises à tout moment.
Les sites en question, précédemment utilisés pour les essais nucléaires aériens, ont été retenus pour les expériences dorénavant souterraines après des études géologiques de faisabilité très poussées et après une évaluation comparative des investissements nécessaires en fonction des infrastructures existant déjà.
Pourquoi des essais souterrains ?
Compte tenu de ce que le Chef de l’État, Valéry Giscard d’Estaing, a dit dans sa causerie du 25 mars 1975 de la nécessité pour la France de disposer d’un armement nucléaire et d’assurer sa défense de façon indépendante, on a tout lieu de penser qu’il ne différera pas les autorisations nécessaires à la réalisation de ces expériences indispensables pour la modernisation de notre armement nucléaire.
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