Aéronautique - L'Armée de l'air et la défense anti-aérienne à basse altitude des points sensibles
En décembre 1977, la première unité Crotale sera mise en service opérationnel sur la base aérienne d’Istres. Cet événement constitue un tournant dans la politique menée par l’Armée de l’air en matière de défense active de ses points sensibles et fournit l’occasion d’un examen des problèmes posés et des solutions envisagées pour les résoudre.
Après une courte analyse des besoins qualitatifs et quantitatifs en matériels de défense active, nous passerons en revue les moyens assurant aujourd’hui cette défense. L’évolution prévisible à moyen terme fera enfin l’objet de la dernière partie de cet article.
L’Armée de l’air met en œuvre des matériels onéreux, relativement peu nombreux et très vulnérables à des attaques classiques tant terrestres qu’aériennes. Les appareils de combat, les centres de détection et de contrôle, les centres de transmission, les postes de commandement (PC) importants constituent autant d’éléments vitaux du dispositif de défense nationale qu’il convient de mettre à l’abri du « coup facile ». Depuis quelques années, l’Armée de l’air poursuit un effort important en matière de protection statique (durcissement des installations, dispersion des matériels, camouflage). Cet effort est insuffisant s’il ne s’accompagne pas parallèlement d’une amélioration du dispositif de défense antiaérienne.
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