Marine - France : après l'accident du Duperré - Brésil : la frégate Constitução - Danemark : nouveaux bâtiments - URSS : le retour du Kiev, entrée en service du Petropavlovsk
La presse s’étant longuement étendue sur les causes de l’accident survenu au Duperré dans la nuit du 12 au 13 janvier dans le raz de Sein, mais aussi sur le comportement brillant de son équipage et des sauveteurs civils et militaires, nous nous contenterons d’indiquer brièvement ici les travaux qui seront nécessaires pour réparer ce bâtiment. Après examen des dégâts, il a en effet été décidé que le Duperré serait remis en état. Il a été échoué dans un des bassins de l’arsenal de Brest. La durée et le coût des travaux ne peuvent encore être déterminés. Dans un premier temps, on a procédé à un rinçage de toutes les parties endommagées pour éviter la corrosion. La tôlerie et le carlingage des quatre compartiments de propulsion et d’auxiliaires devront être réparés ou remplacés. Il faudra refaire le briquetage des chaudières, contrôler le câblage électrique, vérifier les turbines, la ligne d’arbres bâbord et vérifier ou réparer à terre tous les équipements et auxiliaires pouvant être débarqués. Le Duperré est entré en service en octobre 1957. De 1967 à 1971, il a été aménagé en bâtiment d’expérimentation du système Cormoran (sonar à grande profondeur), puis reconverti de 1971 à 1974 en bâtiment de commandement. Ses caractéristiques sont les suivantes :
– Déplacement : 3 900 tpc
– Dimensions : 132,8 x 12,7 x 5,9
– Propulsion : 2 chaudières – 2 groupes de turbines développant au total 63 000 ch (46 305 kW) sur 2 hélices
– Performances : vitesse max. : 34 nœuds – Distance franchissable : 5 000 nautiques à 18 nœuds
– Armement :
a) missiles surface-surface : 4/MM38 « Exocet »
b) artillerie : 1/100 CA (60 coups/minute)
c) ASM (Lutte anti sous-marine) :
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