Défense dans le monde - Le conflit sino-vietnamien - Le conflit entre les deux Yémen - Voyage de M. Appel, ministre de la Défense de la République fédérale d'Allemagne (RFA) aux États-Unis - Coopération aéronautique : Alpha Jet et Tornado - Le système BETA (système d'acquisition d'objectifs et d'exploitation des informations sur le champ de bataille) - Armes à faisceaux de particules
Précédée par une recrudescence progressive des incidents frontaliers, par les avertissements proclamés urbi et orbi de M. Deng Xiaoping et, le 10 février, par l’occupation de quelques collines vietnamiennes, au nord-est de Langson, par un bataillon de l’Armée de libération populaire (ALP), une attaque généralisée contre le Vietnam, sur toute l’étendue de la frontière commune, a été déclenchée par Pékin dans la nuit du 16 au 17 février 1979. Après 16 jours d’opérations la Chine a commencé le retrait de ses forces qu’elle a achevé le 15 mars. L’article qui suit n’a d’autre but que de rappeler le déroulement de ces opérations et les objectifs qu’elles visaient ainsi que les réactions auxquelles elles ont donné lieu de la part de l’URSS.
Les Chinois ont engagé en première ligne des éléments de 5 divisions, renforcés dès le 2e ou le 3e jour par ceux de 5 divisions supplémentaires, tandis qu’ils maintenaient une dizaine de divisions en réserve et acheminaient par voie ferrée vers le sud de la Chine une des armées du centre (1) pour permettre l’alimentation du champ de bataille en unités fraîches.
Du côté vietnamien, Hanoï a aligné 5 divisions territoriales, 8 régiments régionaux et quelques divisions de production (milices), assez pour opposer à leurs adversaires une résistance à laquelle ils ne s’attendaient sans doute pas et qui justifie la prolongation d’une opération projetée initialement pour ne durer que quelques jours.
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