L'expérience universitaire et les titres éminents de l'auteur, recteur, confèrent à son article une particulière autorité : rapporteur, depuis cinq ans, de la Commission des affaires sociales pour le budget de l'Éducation nationale, il est également président de la Commission de la Culture et de l'Éducation au Conseil de l'Europe. L'éducation permanente, telle que l'auteur la conçoit, vient heureusement combler le fossé qui sépare encore l'école de la vie et les travailleurs des étudiants. À ces derniers elle apporte une maturation, un sens des réalités et une motivation qui devraient les inciter à ne pas « s'installer » dans le système scolaire par crainte d'un avenir professionnel incertain. À tous les travailleurs, elle offre, sans risque de forclusion, des possibilités de promotion et leur apporte une garantie de justice sociale, d'espérance et de dignité. Elle constitue ainsi un système éducatif d'ensemble qui est un élément essentiel d'une vraie démocratie.