Les relations entre la France et l’Algérie n’ont guère cessé de présenter des difficultés sans nombre brisant trop souvent ce qui ne demandait qu’à rapprocher les deux pays. Il s’agit pourtant que nos deux Nations reconnaissent que leur force gît dans leur histoire propre sans buter sur les sédiments d’un passé parfois tumultueux.
Afrique - La France et l'Algérie dissipent leurs malentendus et amorcent une nouvelle coopération
La France et l’Algérie dissipent leurs malentendus et amorcent une nouvelle coopération
Les relations entre la France et l’Algérie n’ont guère cessé de présenter des difficultés sans nombre brisant trop souvent ce qui ne demandait qu’à rapprocher les deux pays. Embusquées dans les cœurs ou bien surgies de l’événement, de vives querelles ont assombri notre horizon commun. Il s’agit pourtant que nos deux nations reconnaissent que leur force gît dans leur histoire propre sans buter sur les sédiments d’un passé parfois tumultueux. L’inéluctable surgit lorsque les aptitudes à l’entente sont régies par les passions et qu’en conséquence les intérêts s’affrontent au lieu de se composer comme le voudraient l’histoire et la géographie. Et c’est précisément pour substituer la négociation au réquisitoire que le chef de la diplomatie française a été l’hôte de l’Algérie fin juin 1979.
C’était la première visite d’un ministre des Affaires étrangères depuis le voyage qu’effectua M. Michel Jobert en mars 1974 afin de préparer la rencontre souhaitée par les présidents Pompidou et Boumediene. La mort subite du chef de l’État français mit un terme à ce projet mais l’idée ne fut pas écartée par son successeur. C’est pourquoi, au début du mois de décembre 1974, M. Michel Poniatowski, alors ministre de l’Intérieur, fit le voyage d’Alger dans la perspective d’une visite officielle du président Giscard d’Estaing. Les entretiens qu’eut alors l’émissaire de l’Élysée permirent de mettre en lumière l’essor des relations économiques entre les deux pays. Le colonel Boumediene donna notamment son accord à la proposition française d’une conférence sur le pétrole à trois composantes : pays producteurs, pays consommateurs industrialisés et pays importateurs non industrialisés. Le président algérien posa seulement comme condition qu’une telle conférence fût élargie aux matières premières. En ce qui concerne le dialogue euro-arabe préconisé par la France, l’Algérie insistait pour faire admettre la participation de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine).
Il reste 86 % de l'article à lire