La « conduite d'une crise » doit pouvoir disposer de transmissions sûres, rapides et efficaces, permettant aux instances suprêmes d'entrer en liaison directe et quasi instantanée, si nécessaire, avec un échelon opérationnel local placé à un point névralgique. L'auteur, qui était encore tout récemment chef de la division Transmissions de l'État-major des armées (EMA), décrit le modèle de réseau répondant à de tels impératifs et les procédés techniques modernes auxquels il fait appel. Il fait ensuite une revue rapide de l'état de nos liaisons de défense face aux diverses éventualités (intervention en Europe, intervention outre-mer, ainsi que dans le cadre de l'Alliance atlantique…). Il conclut à la nécessité de perfectionnement, notamment la réalisation d'un programme national de satellites de télécommunications.