Défense en France - Un défense qui reste largement tributaire des réserves
La participation des réserves à la défense reste un élément primordial de celle-ci, et l’avènement de l’ère nucléaire, pas plus que le développement d’armement sophistiqué n’a en rien diminué l’importance de cette participation. Elle demeure en effet indispensable à la montée en puissance de nos armées et elle joue un rôle capital dans la dissuasion en manifestant la volonté de défense de tous les citoyens, une volonté qui peut aller jusqu’au recours à l’arme nucléaire.
Dans l’Armée de terre
C’est l’armée qui, une fois sur pied de guerre, comporte le taux le plus fort de réservistes : 42 %, ce qui lui permet de doubler pratiquement ses effectifs en les portant, en 48 heures, à 500 000 hommes. Dans certaines formations de soutien, celles du service de santé et celles du matériel, la proportion de réservistes atteint respectivement 72 % et 62 %. Il est compréhensible qu’il en soit ainsi : il serait dispendieux d’entretenir en temps de paix, où les pertes en hommes et en matériels sont infimes, des hôpitaux de campagne et des compagnies de ramassage ou des unités du matériel opérant sur le terrain.
L’Armée de terre met sur pied 14 divisions de réserve : 10 d’entre elles sont formées par dérivation à partir de divisions d’active, et quatre autres sont dérivées des écoles. Les réserves forment également en quasi-totalité les unités de réserve générale et la centaine de régiments du territoire destinés aux divisions militaires territoriales pour l’accomplissement de missions statiques de DOT (Défense opérationnelle du territoire).
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