Mars 1982 - n° 419

L'arme à neutrons, pour quoi faire ?

Le thème de notre réunion débat du 10 décembre dernier, organisée conjointement par le Comité d’études de défense nationale et par la Fondation pour les études de défense nationale, avait donc pour libellé : « L’arme à neutrons, pour quoi faire ? ». Nous avions d’abord pensé l’intituler : « Pour ou contre la bombe à neutrons », mais nous avions écarté ensuite cette formulation afin de ne pas encourager une approche polémique du sujet. Nous ne voulions surtout pas, en effet, risquer de tomber dans ce travers à propos d’une affaire aussi sérieuse, qui n’a été déjà que trop obscurcie par des campagnes de propagande favorisées par sa haute technicité. Lire la suite

  p. 5-10

Pour répondre à la demande qui m’avait été présentée par la direction de la revue, j’ai tenté, dans les lignes qui suivent, de rassembler quelques réflexions personnelles sur les débats qui ont agité — et continuent d’agiter — l’opinion, en ce qui concerne « l’arme à neutrons ». Sans tomber dans une schématisation excessive, il me semble cependant que ces débats se sont toujours développés autour de trois théories principales. Lire les premières lignes

  p. 11-14

L’arme à neutrons a fait couler beaucoup d’encre et a été l’objet de nombreuses et violentes diatribes, depuis qu’en 1977 les Américains ont annoncé leur projet de se doter d’une charge de ce type en vue d’une utilisation opérationnelle comme arme tactique, la charge étant adaptée au missile sol-sol Lance ou à l’obus de 203. La violente campagne d’intoxication déclenchée par l’URSS avait alors amené le Président Carter à renoncer à ce projet. Lire les premières lignes

  p. 15-22

Dans l’exposé qu’il vient de faire, Guy Lewin a remarqué que, pour un certain nombre de personnes qui défendent l’arme à radiations renforcées, il y a substitution de la dissuasion tactique à la dissuasion stratégique. Je pense que cette opinion n’est pas exacte, parce que les différentes formes de dissuasion sont complémentaires aux différents niveaux. Au Centre d’études de stratégie totale, ces niveaux ont reçu une codification qui est celle que leur a donnée le général Beaufre, et que je rappelle brièvement. Lire les premières lignes

  p. 23-26

Le colonel Marc Geneste, bien connu pour son action en faveur de l’arme dite « à rayonnement renforcé », ou « arme à neutrons », étant absent de France, il n’a pu accepter de soutenir lui-même son point de vue. Aussi avons-nous résumé les principaux éléments de sa thèse, tels qu’ils apparaissaient dans un article paru en décembre 1979 dans Défense Nationale, sous le titre « De l’anti-cités à l’anti-forces »Lire les premières lignes

  p. 27-30

Selon les uns, l’arme à radiations renforcées contribuerait à la dissuasion puisqu’elle pourrait neutraliser, au moins partiellement, les imposantes formations blindées qu’aligne le Commandement des forces du Pacte de Varsovie. Celui-ci hésiterait à lancer vers l’Ouest ses blindés puisqu’il sait que l’état-major de l’OTAN serait d’autant plus enclin à se défendre en utilisant ses armes à radiations renforcées qu’elles exerceraient moins de ravages sur les territoires disputés que ne le feraient les projectiles nucléaires « ordinaires », qui dissipent 85 % de leur énergie en souffle et en chaleur. Lire les premières lignes

  p. 31-40
  p. 41-47

Les échanges de points de vue qui ont suivi les exposés objets des articles que l’on vient de lire ont été, comme d’habitude, très fournis et très francs. Ils ont été cependant marqués par le fait que les orateurs avaient exprimé des opinions assez peu différentes au sujet de l’utilité de l’arme à neutrons. En particulier, la thèse de son emploi en « barrage » n’avait pu être présentée comme nous l’aurions souhaité. Mais la discussion n’en a pas moins été alimentée en remarques intéressantes, voire originales. Nous les avons classées sous les trois rubriques suivantes : Lire la suite

  p. 49-64

En présentant le dossier de ce débat à nos lecteurs, notre propos n’était aucunement, nous l’avons souligné, de le conclure en prenant parti pour ou contre l’arme à neutrons. Lire la suite

  p. 65-68

Repères - Opinions - Débats

La Revue des Deux Mondes a eu l’aimable attention de nous faire parvenir le bel article que M. Sigismund von Braun, ancien ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en France, a rédigé pour cette revue en hommage à François Seydoux, en nous invitant à la publier également dans la Revue Défense Nationale. Nous remercions vivement M. Jean Jaudel de l’honneur qu’il nous fait de la sorte, et nous pensons comme lui que cette double publication constituera le témoignage exemplaire de l’attachement profond que notre ami commun éprouvait pour nos deux publications, auxquelles il resta fidèle jusqu’à ses derniers instants. Lire la suite

  p. 69-74

Dans un premier article (février 1982), l'auteur a dressé un tableau de la situation de ces « allogènes » du Sud venus travailler dans notre « Nord ». Il en vient maintenant à étudier comment cette situation peut évoluer et ce qu'elle peut apporter de menaces ou de réconfort. Ici, l'institution militaire peut jouer un rôle majeur. On ne peut s'empêcher de penser aux vers qui, récemment, servaient d'exergue à l'éditorial du numéro spécial 1981 de la Revue historique des armées : « Qui sait si l'inconnu qui dort sous l'arche immense Mêlant sa gloire d'ombre aux fastes du passé N'est pas cet étranger devenu fils de France Non par le sang reçu mais par le sang versé. » Ce qui est dit ainsi, si poétiquement, pour la Légion, peut être tout aussi vrai pour les contingents maghrébins qui sont arrivés aux places de Provence un certain 15 août 1944, et à bien d'autres qui ont servi ou serviront dans nos armées. Bien des expressions et des idées utilisées par l'auteur pourront choquer, mais son mérite essentiel est de nous poser des questions que nous ne pouvons esquiver ou passer sous silence. Lire les premières lignes

  p. 75-91

Dans un article précédent (février 1982), l'auteur a exposé la situation de l'Inde et son environnement stratégique. Les deux superpuissances jouent également leur jeu non seulement dans ce qu'il est convenu d'appeler le sous-continent indien mais dans l'océan qui le baigne et le relie aux continents voisins. Lire les premières lignes

  p. 93-102

Dans un article précédent, l'auteur nous avait décrit l'atmosphère dans laquelle s'était développée la sociologie militaire aux États-Unis. Cet article est consacré à la contribution très importante de Morris Janowitz, qui peut être considéré comme le fondateur de la discipline. Il est d'ailleurs à remarquer que certaines tendances introduites par Janowitz font à l'heure actuelle l'objet de réactions assez importantes dans le milieu militaire américain, comme peut le montrer la lecture d'une revue comme la Military Review, revue professionnelle de l'armée américaine qui, à de nombreuses reprises, a insisté sur la spécificité du métier militaire. Lire la suite

  p. 103-125
  p. 127-133

Chroniques

Le maintien de l’« état de guerre » en Pologne reste l’un des éléments essentiels des relations internationales, mais s’il a été le thème de réunions des pays membres du Pacte de Varsovie et de ceux de l’Otan, il n’a eu aucune répercussion officielle aux Nations unies. Dans sa première conférence de presse, le 21 janvier, le nouveau secrétaire général de l’Organisation, M. Perez de Cuellar, a indiqué que celle-ci n’avait recueilli « aucune preuve d’intervention étrangère » et qu’il n’y avait eu « aucune demande d’un État membre de porter la question devant le Conseil de sécurité ». Lire les premières lignes

  p. 135-139

• Dans son n° 4/81, la revue Politique Étrangère de l’Institut français des relations internationales (Ifri) publie un article sur « Le Japon et sa défense », dont l’auteur est M. Yukio Satoh, consul général de l’ambassade du Japon à Londres. Lire les premières lignes

  p. 140-146

La crise polonaise, en se prolongeant, a placé en ce début d’année 1982 les opinions publiques occidentales face au sentiment d’un danger. Mais on aura pu constater que l’expression de ce sentiment varie, non seulement selon les pays mais encore en fonction des attaches idéologiques ou des engagements politiques. En réalité, l’événement est perçu de manière très diffuse et, malgré les craintes exprimées ici ou là, nul ne croit vraiment que soit venue l’heure de vérité. Sans doute est-ce pour cela que les prises de position diffèrent au lieu que s’établisse la cohésion. Lire les premières lignes

  p. 147-151

L’indépendance de la Namibie, conformément aux termes de la résolution 435 de l’ONU adoptée par le Conseil de sécurité le 29 septembre 1978 ? demeure une des revendications majeures de la communauté interafricaine, pratiquement unanime dans sa condamnation de l’Afrique du Sud. Celle-ci, en effet, administre la Namibie (protectorat allemand de 1884 à 1915 ; situé dans le Sud-Ouest africain) depuis 1920, sur mandat de la SDN (Société des Nations). Or, lors de la dissolution de cette assemblée (le 18 avril 1946), aucun accord ne fut passé pour la transformation du mandat en tutelle de l’ONU. En 1966, l’Assemblée générale de l’ONU déclare révoquer le mandat de l’Afrique du Sud sur la Namibie (appellation officiellement adoptée par l’ONU le 12 juin 1968) ; cette abrogation est confirmée en 1969 par le Conseil de sécurité. Enfin, en 1971, la Cour internationale de La Haye déclare illégale la présence sud-africaine en Namibie. Lire les premières lignes

  p. 152-157

La participation des réserves à la défense reste un élément primordial de celle-ci, et l’avènement de l’ère nucléaire, pas plus que le développement d’armement sophistiqué n’a en rien diminué l’importance de cette participation. Elle demeure en effet indispensable à la montée en puissance de nos armées et elle joue un rôle capital dans la dissuasion en manifestant la volonté de défense de tous les citoyens, une volonté qui peut aller jusqu’au recours à l’arme nucléaire. Lire les premières lignes

  p. 158-163

Le ministre de la Défense a décidé de créer un détachement d’intervention parachutiste féminin au sein des armées. La mise sur pied et la formation de ce détachement ont été confiées à l’Armée de terre. Il est en cours de constitution. Rattaché à la 11e Division parachutiste (DP), sa mission principale est d’intervenir, groupé ou par équipes, avec les antennes chirurgicales ou médicales des forces d’assistance rapide ou de participer à la constitution d’une force française d’intervention humanitaire. Lire les premières lignes

  p. 164-167

Le budget de la Marine s’élève, en 1982, à 21 952 millions de francs en crédits de paiement, dont 10 462 pour les dépenses de fonctionnement (Titre III), soit 47,7 %, et 11 490 pour les dépenses d’investissement, soit 52,3 %. En autorisations de programme, la Marine reçoit 12 490 MF. Lire la suite

  p. 168-170

En 1953, le CM-170 Fouga Magister faisait son premier vol. Après une compétition serrée avec le Morane-Saulnier Fleuret, dont l’avion de liaison Morane-Saulnier MS-760 Paris est dérivé, il était choisi pour équiper les écoles de pilotage de l’Armée de l’air. Il répondait à une philosophie nouvelle de l’entraînement aérien militaire. En effet il apparaissait logique de mener l’instruction des pilotes sur aéronefs à réaction, étant entendu que l’avion à hélice semblait à terme condamné à cause de ses performances limitées. Lire les premières lignes

  p. 171-174

En 1981 fut célébré le 20e anniversaire d’une Afrique du Sud devenue indépendante sous la houlette de sa communauté blanche. Durant toute l’année, les cérémonies officielles ont marqué l’événement avec une pompe un peu guindée, et les mécontents ont commencé à faire entendre leurs voix. L’« African National Council » (ANC) a su employer, à cette occasion, de nouvelles méthodes de combat. Aux manifestations de masse et aux grèves que cette organisation avait préconisées jusqu’alors ont succédé des démonstrations exigeant des mobilisations moins importantes, par conséquent des équipées moins dangereuses pour les militants mais spectaculaires et capables de provoquer quelquefois des dégâts importants : coupures de lignes ferroviaires, par exemple Soweto et Port-Elizabeth, sabotages de centrales électriques dans l’État libre d’Orange (fondé par des Boers en 1854) et le Natal (province sud-africaine depuis 1910), attaques de postes de police dans le Ciskeï (État indépendant depuis le 4 décembre 1981, il n’est cependant reconnu par aucun membre de l’ONU) ou à proximité de Cape Town, attentats contre des permanences du PFP (Progressive Federal Party), principal parti blanc de l’opposition. Leur simultanéité et l’étendue du champ où elles se sont exercées ont montré que ces actions terroristes visaient autant à inquiéter la population blanche, par conséquent à renforcer la position des extrémistes au sein du Parti national, qu’à soulever l’enthousiasme des jeunes Noirs en les incitant à suivre l’exemple de guérilleros si audacieux. Il ne semble pas que ce dernier objectif ait été atteint ; du moins les vocations, si elles existent, ne se sont pas encore montrées, et les grèves générales, que l’ANC croyait pouvoir déclencher, en témoignant de sa puissance, n’ont été un succès ni à l’occasion des cérémonies commémoratives de l’indépendance ni plus tard. Toutefois, pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique du Sud, un mouvement terroriste noir a frappé impunément et simultanément dans les zones blanches de plusieurs provinces du pays ; si l’effet sur l’opinion des populations noires ne peut être encore mesuré, il est certain que l’inquiétude ainsi provoquée a favorisé le raidissement de la fraction dite « crispée » du Parti national. Par conséquent, elle a, sinon remis en cause l’esprit réformateur du gouvernement, du moins diminué l’importance des réformes qu’il pouvait proposer. Lire les premières lignes

  p. 175-181

* La France a acquis au cours d’un processus patient, entamé il y a près de 30 ans, la dissuasion : autrement dit, elle a franchi le seuil en deçà duquel nos moyens et notre volonté pourraient être mis en doute. Lire la suite

  p. 182-182

Bibliographie

Ernest W. Lefever : Les armes nucléaires dans le Tiers Monde  ; Économica, 1981 ; 165 pages - Eugène Berg

Près de huit années se sont passées depuis que l’explosion d’une bombe de 15 Kt (kilotonnes) dans le désert du Rajasthan a fait accéder l’Inde au club le plus fermé de la planète. Cette expérience « civile » a provoqué une action internationale accrue en faveur de la non-prolifération : création du club des fournisseurs de matériels sensibles, INF C.5 du président Carter qui s’est achevé en février 1980. Depuis, l’attention internationale est devenue moins aiguë à l’égard de ce problème crucial : on semble résigné à voir le Pakistan procéder lui aussi à une expérience dès 1982-1983, alors que le statut nucléaire d’Israël, voire de l’Afrique du Sud, ne semble faire aucun doute aux yeux de nombreux experts. Lire la suite

  p. 183-183

Geoffroy Stewart-Smith : Towards a Grand Strategy for Global Freedom  ; Foreign Affairs Ltd, 1981 ; 125 pages - Olivier Sevaistre

Dans ce petit volume, dont l’introduction est de Lord Home, Geoffroy Stewart-Smith, directeur du Foreign Affairs Research Institute britannique, a rassemblé les textes de dix exposés présentés lors d’une conférence tenue au château de Leeds, Kent, du 14 au 27 juillet 1980, avec une quarantaine de spécialistes appartenant à 14 pays du Monde libre réunis pour étudier une stratégie mondiale face à celle des Soviétiques, tout en se démarquant des thèses de l’Institut international d’études stratégiques de Londres (IISS). Lire la suite

  p. 184-184

Marcel Jullian : L’homme de 40  ; Éditions Robert Laffont, 1980 ; 293 pages - Georges Vincent

Winston Churchill rapporte, dans ses Mémoires, qu’à sa sortie du dramatique conseil franco-britannique du 13 juin 1940 à Tours, où pour la première fois l’éventualité d’un armistice venait d’être évoquée, il croisa le général de Gaulle et lui lança mezza voce : « L’homme du destin ! ». Jugement prophétique que l’Histoire n’allait pas tarder à confirmer. Lire la suite

  p. 185-185

Jean-Jacques Seymour et Hector Elisabeth : Les Caraïbes : des brulots sur la mer  ; Éditions Consciences, 1981 ; 196 pages - Eugène Berg

Les Caraïbes sont devenues à partir de 1979 l’un des points chauds de la planète, déclarait en mars 1981 Cyrus Vance (Secrétaire d’État de 1977 à 1980). Depuis, le pouvoir changeait de main au Nicaragua et la guerre civile faisait rage au Salvador. La tension autour de Cuba ne diminuait guère depuis l’accession de Reagan à la présidence des États-Unis. L’ouvrage de Jean-Jacques Seymour et Hector Elisabeth s’en tient pourtant à la seule région Caraïbe. Cet arc de cercle d’îles qui s’étirent de la Floride au Venezuela constitue en effet un ensemble particulier. Véritable mosaïque ethnique, linguistique, économique et politique, la Caraïbe est marquée par son passé d’économie de plantation, son caractère insulaire et ses caractéristiques de ses micro-États. Lire la suite

  p. 186-186

Donald W. Curran / Jean-Olivier Simonetti : La nouvelle donne énergétique /
Géographie des matières premières minérales
 ; Éditions Masson, 1981 ; 206 et 284 pages - Eugène Berg

L’importance des matières premières minérales ou énergétiques n’est désormais plus à démontrer, mais la perception de ces phénomènes reste encore trop générale et abstraite. Ces deux ouvrages de géographie sont bien utiles, car ils nous replacent les choses selon de justes proportions. Lire la suite

  p. 187-187

Henri Le Mire : Histoire des parachutistes français-La guerre para de 1939 à 1979  ; Éditions Albin Michel, 1980 ; 388 pages - Armand Boussarie

Le colonel Henri Le Mire fait partie de cette brochette de soldats exemplaires qui, engagés sur tous les théâtres, confrontés à toutes les formes de la guerre terrestre, prêts à tous les sacrifices, et parachutistes de surcroît, ne doivent qu’à leur seule baraka (chance) de pouvoir témoigner aujourd’hui de l’héroïsme des compagnons d’armes, humbles ou superbes, tombés à leurs côtés. Lire la suite

  p. 188-188

Revue Défense Nationale - Mars 1982 - n° 419

Revue Défense Nationale - Mars 1982 - n° 419

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Mars 1982 - n° 419

La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.

Aucune contribution n'a encore été apportée.