Marine - Les patrouilleurs de 400 tonnes - La défense antimissiles des bâtiments
Le patrouilleur L’Audacieuse a été admis au service actif au mois de septembre 1986 ; deux mois plus tard, ce sont La Boudeuse et La Capricieuse qui rejoignent la flotte. Au cours de l’année 1987, les dix bâtiments de cette série seront opérationnels. Ces patrouilleurs qui déplacent environ 400 tonnes à pleine charge peuvent filer plus de 20 nœuds. Leur équipage comprend une vingtaine d’hommes. Ils sont armés d’un canon de 40 millimètres et d’un autre de 20.
En métropole, ces bâtiments opéreront à partir de Cherbourg ; outre-mer, huit d’entre eux seront basés dans la zone Antilles-Guyane, l’océan Indien et l’océan Pacifique. Leurs missions se dérouleront d’abord dans nos approches maritimes où le maintien de notre liberté d’action impose d’y connaître à tout moment la situation, ce à quoi s’emploient également les avions de surveillance maritime, mais aussi d’y faire acte de présence durable pour y marquer notre intérêt.
Ces patrouilleurs contribueront à surveiller nos zones économiques exclusives et à exécuter les missions de police en haute mer qui sont du ressort de la Marine. Ces unités légères et peu coûteuses d’emploi pourront ainsi décharger en partie de ces tâches les bâtiments de combat majeurs. Elles participeront en outre aux tâches générales et de service public, qu’elles soient humanitaires ou techniques. Outre-mer, en particulier, les « stationnâmes » sont souvent le seul lien régulier entre des terres éloignées et participent très étroitement aux péripéties de la vie des communautés locales qui leurs sont très attachées.
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