Faits et dires
* Pour l’avenir prévisible, la dissuasion exige une combinaison appropriée de forces nucléaires et conventionnelles efficaces et adéquates qui seront maintenues à niveau là où ce sera nécessaire… La question de l’introduction et du déploiement d’un successeur pour le missile MGM-52 Lance sera traitée en 1992 à la lumière des développements en matière de sécurité générale.
Rapport de l’Alliance atlantique à Bruxelles,
le 30 mai 1989
* Les membres de l’Otan considèrent indispensable de parvenir à un accroissement annuel de leurs budgets militaires de 3 %.
Comité des plans de défense de l’Otan, Bruxelles, 9 juin 1989
* L’optimisme provoqué par les derniers développements des relations Est-Ouest ne doit pas détourner nos énergies de l’édification d’un pilier européen de défense dans le cadre de l’Alliance atlantique.
M. Willem van Eekelen, secrétaire général
de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), le 5 juin 1989
* La menace à laquelle la France est potentiellement confrontée n’a pas évolué dans des proportions telles que notre pays puisse envisager de revoir le seuil de suffisance de ses forces… L’hypothèse centrale de notre doctrine de défense doit être celle de la gestion des crises et non la bataille… L’armée future devrait viser à rendre plus simples et plus opérationnels l’ensemble des moyens et elle sera marquée par une très forte coordination interarmées.
M. Jean-Pierre Chevènement,
ministre de la Défense, le 7 juin 1989
* Un ordre de paix en Europe n’a pas besoin de dissuasion nucléaire, mais une élimination de ces armes. La question de la mise à l’écart des moyens nucléaires tactiques ne doit pas disparaître de l’ordre du jour.
M. Gorbatchev à Bonn, le 13 juin 1989