Faits et dires
* Si la détente nous permet de nourrir un espoir légitime de paix, elle ne doit pas pour autant conduire à changer le cap de notre politique de défense : une politique de défense fondée sur une disposition dans le cadre de la stricte suffisance.
M. Chevènement,
devant l’Assemblée nationale,
le 3 octobre.
* L’URSS propose de liquider d’ici à l’an 2000 toutes les bases militaires à l’étranger, ainsi que toute présence militaire en territoire étranger. Nous sommes prêts à mener la liquidation des groupes politico-militaires en Europe sur la base de la réciprocité.
M. Chevardnadze,
le 23 octobre, devant le Soviet suprême.
* Rien n’indique que l’URSS ait renoncé à son objectif traditionnel de dénucléarisation de l’Europe, à l’exception d’elle-même, pour pouvoir exercer un effet de domination sur l’Europe de l’Ouest.
M. Chevènement,
devant la presse, le 18 octobre.
* À l’issue de la réunion du groupe des plans nucléaires, qui se tenait au Portugal, le secrétaire général de l’Otan, M. Woerner, a réagi en déclarant : « Si les Soviétiques veulent se retirer de l’Europe de l’Est, ils sont les bienvenus, mais nous considérons l’Alliance atlantique comme une source de stabilité internationale ».
Vilamoura, le 25 octobre.
* Si on parvient à concrétiser tout ce qui se dessine aujourd’hui, cela entraînera l’enterrement définitif de la guerre froide et le début d’une période vraiment pacifique pour l’avenir européen.
M. Gorbatchev,
le 6 octobre, à Berlin-Est.
* Le concept de la maison commune implique la victoire du socialisme en Europe.
M. Woerner,
à Turin, le 1er octobre.