Faits et dires
* De plus en plus s’impose la mise en place d’une défense, je ne dirai pas strictement européenne (nous restons les alliés des Américains), mais dont l’axe européen devra être précisé et dont feraient partie, naturellement, les Allemands.
Président François Mitterrand, le 25 mars 1990, à l’émission 7 sur 7
* Un vide stratégique au cœur de l’Europe serait dangereux. On ne peut penser que l’Allemagne puisse être neutre. L’Allemagne est une superpuissance économique et politique. Par conséquent, si sa sécurité n’est pas assurée dans un schéma de sécurité collective, on peut penser qu’à ce moment-là l’Allemagne y pourvoirait, mais nous renouerions alors avec une tradition de déséquilibre, de rivalité et d’alliances dont on sait où, à deux reprises, elle a conduit l’Europe.
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