Marine - L'informatique embarquée
L’informatique a droit de cité partout. Dans la Marine nationale, c’est l’informatique opérationnelle qui, chronologiquement, a fait la première son entrée. En effet, voici un quart de siècle, l’état-major développait un système dont la vocation était de donner aux grands commandements à terre des outils de traitement électronique de l’information, le Système électronique d’information et d’aide au commandement (Seidac). À la même époque, le Centre de programmation de la Marine mettait au point le premier système de traitement de l’information embarqué, qui devait ensuite connaître d’incessants perfectionnements.
Du Senit…
S’il était encore possible hier de conduire séparément la lutte antiaérienne ou la lutte anti-sous-marine (ASM), il en va désormais autrement sur les bâtiments de combat. Les menaces se sont perfectionnées, elles sont à la fois plus discrètes et omniprésentes. Dans ces conditions, il n’est plus garanti que le personnel, aussi entraîné soit-il, ni que le décideur le plus expérimenté qui soit, puisse identifier rapidement la menace et déclencher instantanément la riposte.
Aujourd’hui, les différents domaines de lutte – antiaérien, antinavires, ASM – ne sont pas exclusifs les uns des autres. S’y sont même ajoutés ceux de la guerre électronique et du commandement et du contrôle des forces. D’autre part, la manœuvre doit être unique, c’est-à-dire qu’elle doit représenter l’expression de la volonté cohérente d’un seul décideur – le commandant –, quel que soit d’ailleurs le mode de décision qu’il aura choisi, ordre ou veto.
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