Marine - Valorisation des ressources humaines
La Marine, comme toute entreprise, est persuadée que la première condition du succès est de pouvoir disposer d’une ressource humaine de qualité. Par un effort constant, elle aménage les conditions de recrutement, les actions de formation et les règles de gestion, pour que les marins présentent la meilleure aptitude à l’accomplissement des missions qui leur sont confiées. Une certaine accélération des évolutions techniques et sociales a incité l’état-major à prendre d’importantes résolutions relatives à son personnel ; elles ont été publiées le mois dernier. Cette chronique n’a pas l’ambition d’en rapporter tous les détails, dont les intéressés ont eux-mêmes été informés par une ample action de communication interne ; mais puisque les orientations prises font apparaître une idée directrice visiblement inspirée d’efficacité et de sagesse, c’est la perspective que je souhaiterais esquisser par le rapide énoncé de six thèmes choisis.
Extension de la féminisation
Aujourd’hui, le taux global de féminisation de la Marine est d’environ 5 % ; il est prévu de le porter progressivement aux alentours de 10 %. La raison en est bien claire : la Marine veut s’enrichir d’une ressource humaine de grande qualité. N’aurait-elle pas tort de se priver d’élargir la base de son recrutement, alors que les candidatures féminines sont très souvent d’un excellent niveau ?
Il faut dans ce but que les perspectives professionnelles soient attrayantes et que l’évolution des carrières puisse concilier talents et vœux. Selon de raisonnables proportions, la marine ouvre donc aux femmes la quasi-totalité des métiers et des fonctions, de même qu’elle étend leur champ d’activité grâce à une politique beaucoup plus large d’embarquements. Toutefois, elle tient compte aussi de leur vocation à la maternité, si bien que les femmes sans enfant pourront être affectées à bord de bâtiments suivant les besoins de la Marine, alors que les mères ne le seront que si elles sont volontaires.
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