Actions internationales - Un Agenda pour la paix mis à jour
À la demande du Conseil de sécurité le 30 janvier 1992. le secrétaire général de l’ONU avait publié un rapport intitulé « Agenda pour la paix ». Le Conseil souhaitait accroître l’efficacité et les capacités de l’Organisation dans les domaines de la diplomatie préventive, du maintien et du rétablissement de la paix. Le secrétaire général y avait ajouté le domaine de la consolidation de la paix après les conflits. À partir des enseignements extraits des nombreux engagements de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali fait le bilan des opérations de maintien de la paix (OMP) et propose un certain nombre d’améliorations dans le rapport intitulé « Supplément à l’Agenda pour la paix » du 3 janvier 1995.
Le secrétaire général considère en effet que l’ONU est dans une phase de transition. « L’Agenda pour la paix » doit être amendé pour tenir compte de la nouvelle réalité internationale et de rengagement massif des Nations unies. Il s’agit « d’appeler l’attention sur certains secteurs dans lesquels ont été rencontrées des difficultés imprévues ou prévues en partie seulement, et où il importe que les États-membres prennent les décisions difficiles ». Dans son introduction, le secrétaire général souligne aussi que l’Organisation a suscité un grand intérêt parmi les médias. Cependant, ceux-ci l’ont souvent dénigrée, choisissant d’évoquer telle opération plutôt qu’une autre, et occultant les efforts faits.
Évolution des actions
Ce rapport a déterminé les évolutions quantitative et qualitative des actions des Nations unies en trois grandes phases : le 31 janvier 1988, date correspondant à la fin de la guerre froide : le 31 janvier 1992, date du premier sommet du Conseil de sécurité ; le 31 janvier 1995, veille du cinquantième anniversaire de l’Organisation.
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