Entre veille stratégique et appui aux opérations, la Direction du renseignement militaire, qui a vingt ans d’existence, a la charge du renseignement d’intérêt militaire. L’un des trois services de renseignement rele-vant du ministère de la Défense, elle s’adapte en permanence, notamment au plan technique, aux évolutions de menaces qui ne cessent de se diversifier.
La DRM a vingt ans
The DRM Turns Twenty
Between old strategies and operational support, the DRM (Direction du renseignement militaire – Directorate of military intelligence) that has been around for twenty years is in charge of all intelligence of military interest. One of the three intelligence services supporting the Ministry of Defense, the DRM must adapt itself permanently, notably on the technical plan, and to the evolutions of the threats that never cease to diversify.
Partant d’un constat négatif effectué en 1991 à l’issue de la guerre du Golfe, il a été décidé de créer, à partir des organismes existant dans les armées, un service interarmées de renseignement d’intérêt militaire. L’outil s’est révélé indispensable pour l’aide à la décision des hautes autorités politiques et militaires, l’anticipation des crises et la conduite des opérations. La Direction du renseignement militaire (DRM) s’est appuyée sur l’excellence de la technologie nationale, notamment en imagerie spatiale et en capacité de renseignement électromagnétique, ainsi que sur la qualité des acteurs contribuant à la production du renseignement d’intérêt militaire.
La DRM au cœur du renseignement d’intérêt militaire
De par sa mission (décret du 16 juin 1992), la DRM doit satisfaire les besoins en renseignement d’intérêt militaire (RIM) du chef d’état-major des armées (CEMA), des autorités et organismes du ministère, des commandements opérationnels et organiques ainsi que des organismes gouvernementaux concernés. Le directeur du renseignement militaire est conseiller du ministre de la Défense pour tout ce qui concerne le RIM. Celui-ci est un produit élaboré ayant pour objet toute situation qui pourrait avoir des conséquences sur nos forces et nos intérêts nationaux ; il comprend à la fois ce qui a trait aux entités adverses (organisation, capacités, etc.) et ce qui a trait à leur environnement (contexte géographique, politique, économique ou social pouvant influer sur la situation).
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