L’absence d’espace politique stable, que l’auteur illustre par un tour d’horizon des nombreux problèmes sans solutions qui invalident toute forme d’ordre international, surtout s’il se veut occidental, pose la question de la gouvernance de la paix au XXIe siècle.
Situation sans issue
A Catch-22
The absence of a stable political space that the author illustrates with an overview of the numerous insolvable problems that invalidate all forms of international order (especially if it claims to be Western), raises the question of how to govern for peace in the 21st century.
Le rétablissement de la paix passe désormais par l’instauration ou la reconstitution d’un espace politique stable. L’objectif ne peut plus être seulement de détruire des forces adverses. Il y a donc de moins en moins de conflits que la puissance militaire suffise à résoudre. Nul ne peut plus prétendre imposer sa volonté par la seule capitulation de l’ennemi.
Les situations sont devenues trop complexes et de plus, interdépendantes. Les enjeux se diversifient, les rapports de forces aussi. L’État n’a plus l’apanage des relations internationales. Des acteurs sans autre finalité que leur intérêt propre y jouent un rôle croissant. L’adversaire n’est plus nécessairement un État et il y a de moins en moins d’autorités étatiques qui soient de véritables autorités.
On parle de communauté, de société internationale, on les célèbre, on les invoque, mais elles sont bien souvent impuissantes. La mondialisation, faisant prendre conscience aux hommes de leurs différences, exacerbe les réactions identitaires, les revendications de toutes sortes et la révolte des plus pauvres.
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