Porter un regard aiguisé sur un monde en transition, essayer d’y préserver résolument les intérêts de sécurité de la France et la place de l’Europe. Évaluer les besoins militaires du pays, les armements et les structures opérationnelles nécessaires pour lui permettre de faire face à ses engagements militaires et à ses responsabilités stratégiques. Montrer comment les entreprises de défense participent à la souveraineté nationale, à la sécurité européenne et au développement de la compétitivité industrielle du pays. Examiner comment les forces armées prennent leur part de la modernisation économique et sociale de la France et participent à la valorisation de ses atouts métropolitains et ultramarins. Défendre nos valeurs, affirmer nos principes et les mettre au service de la paix et du progrès. Lire la suite

  p. 1-1

En ce début 2013, je mesure combien l’année qui vient de s’achever aura permis de renouveler le cadre stratégique dans lequel la France inscrit son action militaire. La crise des fondements se poursuit et des équipes nouvelles viennent aux affaires. Le retour des forces déployées en Afghanistan va fournir une bonne occasion de repenser l’action militaire dans la décennie à venir. Les choix que la France doit faire en matière de sécurité ont été éclairés par les travaux du Livre blanc et ceux de la Loi de programmation vont pouvoir commencer. La relation renforcée de la France à ses proches voisins, Londres, Berlin, Rome, Alger… va compter pour beaucoup dans la conduite de son action stratégique. Lire la suite

  p. 5-6

Derrière cet éloge qu’inspire à l’auteur la bataille de Bir-­Hakeim, livrée il y a soixante-­dix ans, se trouve celui de la vaillance, du courage et de la vertu associés à l’intelligence pratique, des qualités partagées par des hommes libres de toute origine qui composaient alors la France. Lire les premières lignes

  p. 7-12

Transitions stratégiques

Pas d’état stable à l’horizon avant longtemps mais des évolutions irréversibles et des portes ouvertes sur des évolutions qui peuvent être favorables à la France, si elle sait les identifier et en tirer parti. L’auteur qui en fait l’inventaire nous indique avec résolution des voies de progrès et d’espoir.  Lire les premières lignes

  p. 15-19

Ce texte est à la fois un diagnostic de la crise actuelle et de l’empêchement stratégique qu’elle provoque et un plaidoyer pour la reconstruction d’un projet collectif de destin commun pour nos sociétés. Constatant que le monde se défait et que l’individu se débarrasse des organisations qui avaient permis le progrès des derniers siècles, l’auteur propose un nouveau compromis permettant d’assigner une ambition collective à un État relégitimé. Lire les premières lignes

  p. 20-28

Identifier les transitions en cours, c’est imaginer un autre état d’équilibre pour remplacer celui disparu avec la guerre froide. Or, penser l’avenir, c’est souvent imaginer avec les outils d’hier ce que sera demain et l’in­stabilité actuelle ne laisse entrevoir aucune régulation capable de relayer une société internationale éclatée.  Lire les premières lignes

  p. 29-32

Le diagnostic posé révèle que la fluidité de la mondialisation tend à s’imposer même si des poches de résistance subsistent, si la gouvernance des États a encore du mal à créer un multilatéralisme global, si les politiques d’influence tendent à remplacer les interventions, dans un monde qui s’annonce post­américain.  Lire les premières lignes

  p. 33-37

C’est après avoir fait l’inventaire des raisons pour lesquelles l’Europe a brouillé les pistes de sa sécurité, tentée par le repli, déstabilisée par une crise financière qui l’a divisée, embarrassée par la coordination entre l’UE et l’Otan, que l’auteur invite à un sursaut de défense des Européens pour prendre mieux en charge leur environnement de sécurité. Lire la suite

  p. 38-42

L’absence d’espace politique stable, que l’auteur illustre par un tour d’horizon des nombreux problèmes sans solutions qui invalident toute forme d’ordre international, surtout s’il se veut occidental, pose la question de la gouvernance de la paix au XXIe siècle. Lire les premières lignes

  p. 43-47

Comme le montre l’histoire américaine, un deuxième mandat offre une vraie chance d’affirmer une vision et d’accomplir un projet. Ceux que porte Obama dont le long apprentissage a causé un désenchantement américain ces dernières années, trouveront dans l’urgente question du Proche­Orient un défi à la hauteur de ses capacités qui pourra lui permettre de rentrer dans l’Histoire.  Lire les premières lignes

  p. 48-57

Véritable continent de l’Asie du Sud, l’Inde est l’un des acteurs qui compte dans les équilibres régionaux qui se recomposent autour de l’Afghanistan. Sa relation stratégique à la Chine et aux États­Unis en fait un arbitre potentiel des frictions régionales et un candidat sérieux à leur stabilisation.  Lire les premières lignes

  p. 58-62

Après avoir inventorié les atouts d’une coopération trilatérale entre les trois géants asiatiques, la Chine, l’Inde et la Russie qui font face à de nombreux problèmes communs de développement, après avoir mesuré la dynamique de leurs échanges trilatéraux, l’auteur conclut avec prudence qu’on est encore loin d’un partenariat stratégique entre eux.  Lire les premières lignes

  p. 63-68

Nous avons, semble-t-il, échappé à la fin du monde. On nous avait annoncé des tsunamis, des comètes, des trous noirs abyssaux, le Big Crunch : et puis rien. Nous voilà donc en sursis. Mais plantés. Car il aurait été si simple d’avoir à tout recommencer, tout reconstruire, tout repenser ; face au vide, on n’aurait pas eu le choix. Alors que désormais il va falloir inventer et opérer ce renversement copernicien qui nous fera sortir de nous-mêmes parce que plus rien ne marche. Le FMI découvre que la libéralisation totale des marchés financiers n’est pas la panacée, les physiciens qu’en fait de secret de la matière, ils n’ont trouvé dans leur accélérateur de particules que ce qu’ils cherchaient et qui ne mène nulle part. Si ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde. Alors on fait quoi de la relativité, du libre-échange, de la psychanalyse, des usines chinoises ? Lire les premières lignes

  p. 132-132

Contrepoint

Le long cheminement stratégique franco-­allemand est un apprentissage de différences de tous ordres et une acclimatation aux nécessités d’un intérêt commun bien compris, capable d’entraîner l’Europe. Lire les premières lignes

  p. 69-73

Repères - Opinions

C’est l’hybridation des modes d’affrontement, la fugacité des agressions et la fluidité des théâtres de tension qui explique cette impression de crise permanente non maîtrisée. Y faire face, c’est bien sûr essayer de comprendre en amont mais surtout se tenir prêt à répondre à l’imprévu.  Lire les premières lignes

  p. 77-82

Répondre à cette question, c’est découvrir l’abondance et la précision des informations scientifiques et techniques sur les armes atomiques et les missiles disponibles dans la presse spécialisée et ouverte américaine. C’est aussi mesurer la bienveillance des administrations américaines peu avares de leur expérience. Ces dispositions ont permis à la France de développer sa force nucléaire en sûreté et à un coût acceptable.  Lire les premières lignes

  p. 83-89

On peut relever des indices concordants d’une véritable stratégie commune de déstabilisation des États par les organisations terroristes islamistes, que ce soit en Asie centrale ou en Afrique subsaharienne. Elle se déploie en trois temps, à partir d’un sanctuaire, avec l’appui d’une zone grise vers un objectif à conquérir. C’est ce que l’auteur met en évidence avec des exemples précis.  Lire les premières lignes

  p. 90-98

C’est en prenant conscience des progrès considérables réalisés dans la technologie des capteurs optroniques dans le spectre visible et l’infrarouge non refroidi que l’on mesure le champ opérationnel ouvert non seule­ment à la surveillance, la protection mais aussi à la recherche et au guidage d’engins variés. Une technolo­gie stratégique est née et la France est bien placée pour en tirer bénéfice.  Lire les premières lignes

  p. 99-102

L’auteur passe en revue le récent rapport sénatorial sur les forces nucléaires françaises et relève leur apport à la stratégie de défense du pays, leur imbrication technique dans la posture militaire française et les travaux faits pour en garantir la pérennité à l’horizon 2050.  Lire les premières lignes

  p. 103-107

À l’examen qu’en fait l’auteur, le rapport sénatorial sur la maritimisation révèle la dimension accrue des enjeux géopolitiques et géoéconomiques des océans dans la mondialisation. Il mesure les atouts et les res­ponsabilités maritimes du pays ainsi que les moyens navals à consacrer à la protection de nos zones écono­miques exclusives, de nos outremers et de nos flux maritimes vitaux.  Lire les premières lignes

  p. 108-113

C’est au Nord et au Sud de la mer de Chine que les tensions se cristallisent avec comme enjeu majeur la territorialisation maritime par la Chine. Les États-­Unis qui se désengagent d’Asie centrale en profitent pour reconfigurer leur dispositif de réassurance stratégique d’Extrême-­Orient.  Lire les premières lignes

  p. 114-118

Entre Europe et Maghreb, le partenariat souvent esquissé a buté sur des difficultés aujourd’hui identifiées qui ont créé un climat maussade de défiance. Relancer cette perspective utile, c’est tout autant ouvrir les échanges intermaghrébins que développer les relations transméditerranéennes. Le Dialogue 5+5 le permet.  Lire les premières lignes

  p. 119-122

Dans cette analyse du contexte dans lequel la seconde administration Obama se met en place, l’auteur rap­pelle les contraintes notamment budgétaires qui vont peser sur l’action des États-­Unis. Les marges de manœuvre et les leviers d’action vont se faire plus rares et justifier des approches moins conventionnelles et des délégations aux alliés. Lire les premières lignes

  p. 123-126

Recensions

Philippe Tripier : Autopsie de la guerre d’Algérie  ; Éditions France-Empire, 1972 ; 648 pages - Michel Klen

NDLR : Il a paru intéressant de relire ce livre publié il y a quarante ans et d’en rappeler l’argument politique et militaire. Lire la suite

  p. 127-130

François Godement : Que veut la Chine ? De Mao au capitalisme  ; Odile Jacob, 2012 ; 288 pages - Serge Boidevaix

C’est une description précise, assez souvent favorable mais aussi fréquemment critique, que donne de la Chine, à la veille du congrès du parti communiste, François Godement, spécialiste réputé des affaires chinoises. Il évoque le « miracle chinois » : une croissance en accélération constante depuis trois décennies mais il fait état aussi de l’extraordinaire inégalité de richesses qui, à son avis, compromet la cohérence sociale. Lire la suite

  p. 130-131

Revue Défense Nationale - Janvier 2013 - n° 756

Behind this eulogy delivered seventy years ago, in which the author was inspired by the Battle of Bir Hakeim, we find valor, courage, and virtue associated with practical intelligence, qualities shared by free men of every origin, including France.

Strategic Transitions

No stable condition will be seen on the horizon for a long time, but irreversible evolutions and open doors to these developments could be favorable to France, if she knows how to identify and take advantage of them. The author takes inventory of this and clearly indicates the paths towards hope and progress.

This text is at the same time a diagnosis of the current crisis and the strategic hold-up that it prompts as well as a plea for the reconstruction of a collective project of common destiny for our societies. By stating that the world is coming undone and that the individual is shrugging off the organizations that permitted the progress of the last centuries, the author proposes a new compromise that would permit us to assign a collective ambition to a re-legitimized State.

To identify the ongoing transitions, is to imagine another equal state to replace the one that disappeared with the Cold War. Yet, thinking of the future, it is often imagined with the tools of yesterday. The inability to know what tomorrow will bring and the current instability do not allow us to conceive a single organization capable of taking over today’s splintered international society.

This clear-cut diagnostic reveals the fluidity of globalisation’s attempts to establish itself—despite pockets of remaining resistance, despite the difficulty experienced by the governing structures of states in creating global multilateralism, and despite policies of influence attempting to replace policies of intervention in a world that proclaims itself post-american.

It is after having completed the list of reasons for which Europe has obscured the path of security, tempted by withdrawal, destabilized by a divisive financial crisis, and embarrassed by the lack of coordination between the EU and NATO, that the author calls for a jump-start of a European defense to better take charge of their own security environment. Read more

The absence of a stable political space that the author illustrates with an overview of the numerous insolvable problems that invalidate all forms of international order (especially if it claims to be Western), raises the question of how to govern for peace in the 21st century.

As American history shows us, a second term offers a real chance to affirm a vision and accomplish a project. The long learning period of Obama has caused an American disenchantment in these last years, but he will find in the urgent question of the Middle East a challenge worthy of his abilities that could permit him to go down in history.

In the real subcontinent of South Asia, India is one of the decisive actors that  in the regional equilibrium that reconstructs itself around Afghanistan. Her strategic relationships with both China and the United States make her a potential mediator of regional frictions and a serious candidate in their stabilizaton.

After having made an inventory of the assets of a trilateral cooperation between the three Asian giants, China, India, and Russia, all of whom are faced with numerous problems of development, and after having measured the dynamics of their trilateral exchanges, the author cautiously concludes that they are still far from a strategic partnership.

Counterpoint

The long strategic Franco-German progression has been a learning process of differences of all types and an acclimation to well-understood common needs and interests capable of leading Europe.

Opinions and Viewpoints

It is the hybridization of styles of confrontation, the fleetingness of aggression, and the fluidity of theaters of tension that explains this feeling of permanent, uncontrolled crisis. To face it is to try and understand it in advance, but to above all stay ready to respond to the unexpected.

To respond to this question is to discover the abundance and precision of scientific and technical information on atomic bombs and missiles available in the specialized and open American press. It is also to measure the benevolence of American administrations that are a reticent with their experience. These provisions have allowed France to safely develop her nuclear force at an acceptable cost.

We can measure the concurring evidence of a communal strategy of state destabilization by islamic terrorist organisations, whether in Central Asia or in Sub-Saharan Africa. It is spreading out at three times, from a sanctuary, with the support of a grey zone towards an object to conquer. The author highlights this with these precise examples.

By becoming conscious of the considerable progress realized in the technology of optronic sensors in the visible and un-cooled infrared spectrums new opportunities allow us to openly measure the operational battlefield not only for surveillance and protection, but also for research and various device testing. Strategic technology is born in France and well placed to draw benefits.

Laurcur reviews the recent senate discussion on French nuclear forces and raises their support for the strategic defense of the country, the technical interconnectedness with the French military position, and the work accomplished to guarantee the permanence of the 2020 horizon.

With the examination that the author makes, the senate report on maritime territory reveals the accumulated dimensions of geo-political and geo-economic issues of oceans in globalization. He measures the advantages and maritime responsibilities of the country, as well as the maritime means to consecrate to the protection of our exclusive economic zones, our overseas territory, and our vital maritime areas.

It is in the north and the south of the China Sea that tensions solidify with the maritime territorialization of China as a major issue. The United States, who are withdrawing from Central Asia, could profit from reconfiguring their presence of strategic insurance in the Far-East.

The partnership between Europe and the Maghreb has often stumbled and been shadowed by difficulties which have created an ill-tempered climate of mistrust. By reminding the European Union of this useful perspective, it will open them to inter-Maghreb exchanges as well as developing trans-Mediterranean relationships. The 5+5 talks will permit this.

In this analysis of the context that the second Obama administration finds itself in, the author reminds the reader of the constraints, notably budgetary, that will weigh on the action of the United States. The room to maneuver and the levers of action are becoming scarce and will justify less conventional approaches and delegations to allies.

Book reviews

Philippe Tripier : Autopsie de la guerre d’Algérie  ; Éditions France-Empire, 1972 ; 648 pages - Michel Klen

François Godement : Que veut la Chine ? De Mao au capitalisme  ; Odile Jacob, 2012 ; 288 pages - Serge Boidevaix

Revue Défense Nationale - Janvier 2013 - n° 756

Porter un regard aiguisé sur un monde en transition, essayer d’y préserver résolument les intérêts de sécurité de la France et la place de l’Europe. Évaluer les besoins militaires du pays, les armements et les structures opérationnelles nécessaires pour lui permettre de faire face à ses engagements militaires et à ses responsabilités stratégiques. Montrer comment les entreprises de défense participent à la souveraineté nationale, à la sécurité européenne et au développement de la compétitivité industrielle du pays. Examiner comment les forces armées prennent leur part de la modernisation économique et sociale de la France et participent à la valorisation de ses atouts métropolitains et ultramarins. Défendre nos valeurs, affirmer nos principes et les mettre au service de la paix et du progrès.

Telles seront les principales pistes de la ligne éditoriale de la RDN en 2013. Tels sont aussi les ingrédients du débat stratégique dont la France a besoin au moment où se prépare une nouvelle posture de défense et de sécurité du pays. La RDN, par les thèmes qu’elle aborde et les textes qu’elle diffuse, apporte une vision des questions de défense et de sécurité ; depuis plus de 70 ans, elle propose à ses lecteurs, des repères, des analyses, des éclairages contrastés sur les grands enjeux stratégiques qui engagent notre pays. Elle se veut une active chambre de résonance des questions qui agitent la communauté de défense au service de laquelle elle a été placée dès les origines. Elle le fait avec sérieux, méthode et ce style un peu austère qui la caractérise. C’est cette identité éditoriale spécifique qui conditionne son autorité académique, fait sa particularité mais encadre aussi ses évolutions.

L’année 2013 est à l’évidence une année de transition structurelle qui va dessiner le nouveau visage de la sécurité de la France et permettre de recalibrer ses ambitions. C’était attendu, c’est maintenant. De quoi avons-nous besoin ? De sécurité et de confiance et pour cela d’un projet fort, un projet pour la sécurité du territoire et la paix de la population, un projet pour la cohésion et la prospérité de notre société ; un projet pour l’Europe, pour la Méditerranée, pour notre action dans le monde. De moyens militaires suffisants pour veiller au territoire national, à ses approches, à ses outremers, des moyens pour assurer la sécurité de ses flux vitaux, des moyens pour combler ses vulnérabilités ; pour cela, des outils de vigilance partagés avec nos voisins. Des capacités de renseignement et d’action pour évaluer, parer et contraindre perturbateurs, antagonistes, adversaires ; pour cela, des capacités d’intimidation et de frappe. D’une réassurance ultime pour ne pas prêter le flanc au défi total ou à la surenchère larvée. De tout cela, nos forces armées disposent peu ou prou. Mais en format déjà réduit, limité qu’il convient de maintenir au niveau de nos moyens et de nos responsabilités.

En 2013, on peut souhaiter que la politique de sécurité de la France puisse doter le pays de moyens militaires suffisants de vigilance, de rétorsion et de sauvegarde pour aborder cette longue période d’incertitude, cet espace de transition entre un ordre ancien désormais dérégulé et un ordre hypothétique à venir dont on discerne mal les contours mais qui pour la France aura assurément une forte dimension européenne et méditerranéenne.

Jean Dufourcq

Revue Défense Nationale - Janvier 2013 - n° 756

La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.

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