En fixant à 2 400 le nombre des vecteurs stratégiques des deux Grands, l'accord de Vladivostok conclu en novembre dernier n'a pas réussi à stopper la course aux armements. Il a laissé toutes possibilités aux deux partenaires-adversaires de perfectionner leurs arsenaux stratégiques surabondants. L'auteur, officier de l'État-major des armées (EMA), retrace l'évolution ayant conduit à cet accord, en fait le bilan et en tire la philosophie.