C'est sur la base des travaux conduits par le Sénat sur le Sahel que les auteurs présentent un bilan de l'action de contre-terrorisme conduite au Mali. Ils dressent la perspective de ce qui doit être maintenant poursuivi en Libye puis établi au niveau de la sous-région. C'est là qu'il faut transférer, avec l'aide internationale, la charge de la sécurité et du développement de l'Afrique de l'Ouest.
Préambule - Une approche globale pour stabiliser le Sahel
Preamble–A Global Approach to Stabilizing the Sahel
It's on the basis of work conducted by the Senate on the Sahel that the authors present an assessment of the counter-terrorist actions conducted in Mali. They raise views on what must now be pursued in Libya, and then established in the sub-regional level. This is where we must transfer, with international assistance, the burden of the security and development of Western Africa.
Une remarquable gestion de la crise malienne
dont les racines doivent cependant être traitées
Le 11 janvier dernier, le président de la République décidait d’intervenir militairement au Mali, à l’appel du président de transition, Dioncounda Traoré, et en réponse à l’agression de groupes armés terroristes d’inspiration djihadiste visant Bamako. Le Parlement français a apporté son soutien unanime à cette intervention, lors d’un vote (1) autorisant la prolongation de l’intervention au-delà de quatre mois, comme l’exige désormais l’article 35 de la Constitution (2).
Après les brillants résultats militaires enregistrés par nos forces armées, auxquelles nous voulons rendre un hommage appuyé – en particulier aux sept soldats qui ont laissé leur vie au Mali – notre diplomatie, par sa présence influente dans toutes les grandes organisations internationales et régionales (ONU, Union africaine, Cédéao, Union européenne…) a su contribuer à une issue politique favorable, à ce jour, à la crise. Il faut souligner le grand savoir-faire de nos diplomates. Pour autant, nous en sommes convaincus, « Nous n’en avons pas fini avec le terrorisme au Sahel », comme le disait très justement le président de la République le 31 mai dernier (3).
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