Nous vivons décidément des temps nouveaux où les fragiles régulateurs de la guerre froide se déplacent vers des points d'équilibre précaires, bien en peine de produire les effets de stabilité et de sécurité qu'attendent des opinions publiques avides de prospérité et inquiètes des tensions et incertitudes produites par une dérégulation socio-économique générale. L'été, chargé de convulsions tragiques, notamment en Égypte et en Syrie, l'a rappelé à tous. En France et en Afrique, plusieurs dilemmes structurels le soulignent. Lire la suite

  p. 1-1

C'est sur la base des travaux conduits par le Sénat sur le Sahel que les auteurs présentent un bilan de l'action de contre-terrorisme conduite au Mali. Ils dressent la perspective de ce qui doit être maintenant poursuivi en Libye puis établi au niveau de la sous-région. C'est là qu'il faut transférer, avec l'aide internationale, la charge de la sécurité et du développement de l'Afrique de l'Ouest. Lire les premières lignes

  p. 5-10

La prise en charge de la sécurité de l'Afrique par les Africains passe par un accompagnement général des Européens. Les armées françaises jouent, de l'Atlantique sahélien à la Corne de l'Afrique, un rôle structurant auquel elles se sont préparées et auquel elles s'adaptent en permanence tant au plan stratégique qu'au plan opérationnel comme l'a montré la succession d'interventions récentes. Lire les premières lignes

  p. 11-17

Leçons africaines

Avec cette analyse lucide et sans concessions, on explore les racines de la militarisation latente des rapports qu'entretient la France avec l'Afrique par-delà les différentes législatures qui s'y engagent. L’exemple ivoirien montre les aléas d'une action militaire qui suit les fluctuations d'une approche politique. Partant de ces réalités, l'auteur suggère de changer le point d'équilibre de la posture africaine de la France. Lire les premières lignes

  p. 21-26

L’auteur procède à une analyse comparée des trois interventions françaises dans les conflits interafricains de Côte d'Ivoire, de Libye et du Mali et évalue leurs conséquences sur la stabilité régionale. Lire les premières lignes

  p. 27-30

Le commandant de la force Serval tire à son niveau opératif les premiers enseignements de la campagne conduite dans le Nord Mali début 2013. Il identifie trois principaux facteurs de succès, la surprise stratégique, la souplesse d'une coalition militaire informelle et la cohérence d'une maîtrise permanente de la force. Lire les premières lignes

  p. 31-36

Les forces armées des pays de l'Afrique de l'Ouest portent la marque de leurs origines qui les confinaient dans des tâches de sécurité intérieure. Leur capacité d'engagement collectif a été limitée par les réalités d'une sous-région hétérogène. Pour leur permettre d'intervenir efficacement et de façon autonome dans le maintien de la paix régionale, il leur faut acquérir maintenant des capacités de réactivité et de projection. Lire les premières lignes

  p. 37-41

Malgré les imperfections de son organisation et la disponibilité inégale de ses moyens, la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) a déployé des forces qui auront joué un rôle important dans le succès tactique de l'opération Serval. Il reste à combler les lacunes observées, à adapter les concepts et à renforcer la réactivité du dispositif collectif de renforcement des capacités militaires africaines Lire les premières lignes

  p. 42-45

La crise malienne a révélé le nouveau contexte sécuritaire de l'Afrique de l'Ouest. Elle a partiellement invalidé le concept même de la force en attente de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) et exigé une autre forme de réponse que celle prévue. Elle montre que faire face à une forme de menace hybride exige un autre type de réactivité militaire collective. Lire les premières lignes

  p. 46-50

Zone charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest, le Sahel souffre d'un manque de structures d'analyse et de gestion de l'insécurité qui y règne. Les pesanteurs de ces deux espaces contigus retardent la mise en place de solutions globales dont l'auteur fait un inventaire soigné et prospectif. Lire les premières lignes

  p. 51-56

Outil et non finalité, l'Architecture de paix et de sécurité en Afrique doit, pour consolider sa pertinence et renforcer son efficacité, tout à la fois conforter les États pivots sur lesquels elle s'articule, réévaluer sa doctrine et normaliser son fonctionnement. La France quant à elle doit favoriser une meilleure compréhension de sa posture et contribuer à l'élaboration d'une vision africaine commune des menaces et des solutions à leur opposer. Lire les premières lignes

  p. 57-62

La difficulté rencontrée pour rendre opérationnelle l'Architecture africaine de paix et de sécurité dont le principe a été décidé en 2002 a suscité des mesures pour faire face à l'urgence sécuritaire. La Caric (Capacité africaine de réponse immédiate aux crises) en est une qui répond de façon pragmatique aux nécessités et réarticule les niveaux régional et continental. Le contexte et l'inventaire en sont exposés ici. Lire les premières lignes

  p. 63-67

Après avoir noté combien l'action militaire française en Afrique s'inscrivait dans un champ historique dense, après avoir distingué les trois récentes interventions, l'auteur analyse les limites actuelles des mécanismes africains de paix et de sécurité et émet des recommandations pour les renforcer, en priorité au plan sous-régional. Lire les premières lignes

  p. 68-74

Diplomate : personne chargée de fonctions diplomatiques. Le Robert complète cette tautologie de la citation suivante : « Un diplomate qui s’amuse est moins dangereux qu’un diplomate qui travaille ». De fait, la France couva longtemps de singuliers commis, à l’exemple du cardinal de Bernis qui s’amusa avec Casanova des faveurs de deux religieuses, puis travailla à un fort inopportun renversement d’alliances que ceux qui voudraient nous envoyer mourir pour Doha feraient bien de méditer. Mais un de leurs collègues, Jean Giraudoux, n’a-t-il pas écrit : « Un cheval passa. Les poules suivirent, remplies d’espoir » ? Lire les premières lignes

  p. 132-132

Contrepoint

C'est sur la base de la continuité de l'action militaire et policière et en liaison étroite avec les territoires qui lui sont confiés qu'opère la Gendarmerie nationale. Sa double identité territoriale et militaire en fait l'un des instruments qui forge la résilience du pays pour faire face aux flux d'insécurité qui troublent l'ordre public. Lire les premières lignes

  p. 75-79

Repères - Opinions

Apprécier la transition arabe, c'est inventorier les deux options en compétition, démocratique ou théocratique. Pour le monde arabe conservateur, l'avènement d'une vraie démocratie est lourd de risques ; pour le monde américain, un pouvoir islamiste contenu est un compromis acceptable et pour l'Europe, un dépassement est possible. C'est l'ampleur de la transition qui déterminera sa portée. Lire les premières lignes

  p. 83-87

La manœuvre du renseignement que conduisent aujourd'hui les forces résulte d'un long apprentissage effectué pendant une décennie dans les Balkans après que la fin de la guerre froide eût fait ressortir le besoin d'une véritable capacité de renseignement militaire pour gérer les crises multiples qui affectent la France. Lire les premières lignes

  p. 88-91

Alors que la question syrienne pourrait rebattre les cartes stratégiques dans une région pivot et tampon entre Europe et Asie, l'auteur fait un inventaire soigné des relations qu'entretient la Turquie avec un environnement géopolitique qui porte la marque de l'espace ottoman et conserve les traces de la guerre froide. Lire les premières lignes

  p. 92-97

Avec cette chronique détaillée d'un traité non ratifié chargé d'entretenir la transparence sur le rapport des forces militaires en Europe, on mesure à la fois le chemin parcouru depuis les derniers temps de la guerre froide et l'intérêt de disposer d'un instrument d'échanges entre Européens pour promouvoir une véritable sécurité coopérative. Lire les premières lignes

  p. 98-103

L’auteur délivre ici une analyse fine de la nouvelle posture nucléaire et plus généralement militaire de la Corée du Nord dont le jeune dirigeant a tenu à réaffirmer la capacité de nuisance régionale. Les défis qu'il adresse aux États-Unis, à la Corée du Sud mais aussi à la Chine, sont autant d'indications archaïques d'une politique qui vise à défendre un régime et une dynastie. Lire les premières lignes

  p. 104-110

C'est à une analyse des conditions et des ressorts des cérémonies militaires et patriotiques liées aux militaires morts sur les théâtres d'opérations extérieures que procèdent les auteurs qui montrent comment les hommages qui leur sont rendus ont évolué avec l'intervention en Afghanistan. Lire les premières lignes

  p. 111-116

L’enrôlement forcé de civils dans les actes de guerre que perpètre de plus en plus l'action terroriste a pour effet de rapprocher les victimes de ces pratiques combattantes des soldats engagés dans l'action militaire. Tel est le paradoxe analysé par l'auteur. Lire les premières lignes

  p. 117-122

Pour l'auteur, la politique d'influence de la France est indigente; elle manque encore de souffle et de moyens pour mettre en œuvre un projet comparable à celui du Royaume-Uni ou de l'Allemagne, alors que l'influence est l'un des instruments de la puissance au XXIe siècle. Lire les premières lignes

  p. 123-128

Recensions

Lucien Le Boudec : Élevé à la dignité… Mémoires 1923-1954  ; Lavauzelle, 2013 ; 540 pages - Claude Le Borgne

En cette époque où les médiacrates, jour après jour, nous attristent, ce livre est un excellent antidépresseur. Dans un superbe préambule, et fort littéraire – « Longtemps, il y eut cette demande : raconte » – deux des enfants du général expliquent qu’ils l’ont persuadé de l’écrire. Ils ont eu raison : cinq fois blessé, onze fois cité, Grand-Croix de la Légion d’honneur, il avait beaucoup à dire. Lire la suite

  p. 129-130

François-Emmanuel Brezet : La traque du Bismarck, les derniers jours d’un mythe  ; Perrin, 2013 ; 245 pages - Claude Le Borgne

L’auteur est un marin. C’est aussi un excellent conteur. Le connaisseur trouvera dans son livre toutes les précisions qu’il souhaite sur les flottes militaires de la Seconde Guerre mondiale, la stratégie navale de l’époque, le déroulement des combats illustré de cartes précieuses. Le dilettante lira cela comme un roman, que le titre annonce : la traque et la mise à mort d’un gibier colossal, le cuirassé BismarckLire la suite

  p. 130-131

Revue Défense Nationale - Octobre 2013 - n° 763

It's on the basis of work conducted by the Senate on the Sahel that the authors present an assessment of the counter-terrorist actions conducted in Mali. They raise views on what must now be pursued in Libya, and then established in the sub-regional level. This is where we must transfer, with international assistance, the burden of the security and development of Western Africa.

The management of Africa's security by Africans passes through the general accompaniment of Europeans. The French armies play, in the Sahelian Atlantic in the Horn of Africa, a structural role for which they have permanently prepared and adapted themselves, both in strategic and operational terms, as shown by the success of recent interventions.

African Lessons

With this analysis, clear and without concessions, the roots of the latent militarization of the relationship that France has maintained with Africa across different legislatures that it has engaged with are explored. The Ivorian example shows the hazards of military action following fluctuations in the political approach. Starting with these realities, the author suggests changing the balancing point in the African stance towards France.

The author proceeds with a comparative analysis of three French military interventions- in the inter-african conflicts of the Ivory Coast, in Libya, and in Mali- and evaluates their consequences on regional stability.

The commander of the Serval forces pulls from an operational level the first lessons of the campaign conducted in North Mali in the beginning of 2013. He identifies three principal factors of success: strategic surprise, the flexibility of an informal military coalition, and a consistent, permanent mastering of force.

The armed forces of West African countries bear the mark of their origins, which confines them to tasks of internal security. Their collective engagement capacity was limited by the realities of a heterogeneous sub-region. In order to permit them to intervene, efficiently and autonomously, in maintaining the regional peace, one must let them now acquire reactionary and projection capacities.

Despite the imperfections of their organization and the unequal distributions of their means, the ECOWAS (Economic Community of West African States) deployed forces which played an important role in the tactical success of Operation Serval. However, it remains a necessity to remedy shortfalls, adapt concepts, and strengthen the responsiveness of the collective device in order to enhance Africa's military capacity.

The Malian crisis revealed a new security context in Western Africa. It partially invalidated the very concept of the ECOWAS (Economic Community of West African States) standby force and demanded another form of response that the one provided. It showed that, in the face of a hybrid threat, another type of collective military reaction is demanded.

The transitional zone between Northern and Western Africa, the Sahel suffers from a lack of analytical structures and the management of a reigning insecurity. The gravity of these two contiguous areas delays the placement of a global solution, and the author undertakes a thorough and forward-looking investigation.

Useful and aimless, the African Peace and Security Architecture must, in order to consolidate its pertinence and reinforce its efficiency all at once, confront the pivotal states on which it is articulated, reevaluate its doctrine, and normalize its functioning. As for France, it must favorize a better understanding of its stance and contribute to the elaboration of an African communal vision of threats and the solutions to oppose them.

The difficulties encountered in making the African Peace and Security Architecture (the principle of which was decided in 2002) operational prompted measures to face the security urgency. La CARIC (African response force) is one of those, made to respond in a pragmatic fashion to necessities and re-articulate the regional and continental levels. Its context and its invention are exposed here.

After noting how the French military action in Africa inscribed itself in a dense historic field, and after distinguishing the three recent interventions, the author analyses the limits of the current African peace and security mechanisms and produces recommendations for reinforcing them, with priority given to the sub-regions.

Counterpoint

It is based on the continuity of military and police action and in close liaison with the territories entrusted to it that the Gendarmerie operate. This double territorial and military identity composes one of the instruments that forges the resilience of countries in order to face the fluctuation of insecurities that trouble the public order.

Opinions and Viewpoints

To appreciate the Arab transition is to take inventory of the two options in competition: democracy or theocracy. For the conservative Arab world, the advent of a true democracy is heavy with risk; for the American world, a constrained Islamic power is an acceptable compromise; and for Europe, an overcoming of the Islamic crisis is possible. It's the breadth of the transition that will determine its impact.

The intelligence maneuver that today drives the armed forces is the result of a long apprenticeship, undertaken during a decade in the Balkans after the end of the Cold War had restated the need for a genuine military intelligence capacity in order to direct the multiple crises that affect France.

While the Syrian question could reconstruct the strategic maps in a pivotal and buffer region between Europe and Asia, the author makes a careful inventory of Turkey's relations in a geopolitical environment that bears the mark of Ottoman space and guards traces of the Cold War.

With this detailed chronology of a non-ratified treaty charged with maintaining transparency in the relationship between military forces and Europe, one measures, on one hand, the progress made since the last Cold War and, on the other, the importance of having an instrument of exchange between Europeans in order to promote a veritable cooperative security.

The author here delivers a detailed analysis of the new nuclear and, more generally, military stance of North Korea, whose young leader has wished to reaffirm the capacity for regional harm. The challenges that have been addressed to the United States, South Korea and also China are all indications of an archaic policy to defend a regime and a dynasty.

This is an analysis of the conditions and resources of the military and patriotic ceremonies linked with soldiers killed in overseas operations which have preceded the authors, who show how these respects that they are given have evolved since the intervention in Afghanistan.

The forced enrollment of civilians in acts of war only perpetrates more acts of terrorism, to the effect of blurring the lines between victims of these combative practices and the soldiers engaged in military action. Such is the paradox analyzed by the author.

For the author, the political influence of France is destitute; it still lacks the drive and the means to implement a project comparable to that of the United Kingdom or Germany, where influence is one of the instruments of power of the twenty-first century.

Book reviews

Lucien Le Boudec : Élevé à la dignité… Mémoires 1923-1954  ; Lavauzelle, 2013 ; 540 pages - Claude Le Borgne

François-Emmanuel Brezet : La traque du Bismarck, les derniers jours d’un mythe  ; Perrin, 2013 ; 245 pages - Claude Le Borgne

Revue Défense Nationale - Octobre 2013 - n° 763

Nous vivons décidément des temps nouveaux où les fragiles régulateurs de la guerre froide se déplacent vers des points d'équilibre précaires, bien en peine de produire les effets de stabilité et de sécurité qu'attendent des opinions publiques avides de prospérité et inquiètes des tensions et incertitudes produites par une dérégulation socio-économique générale. L'été, chargé de convulsions tragiques, notamment en Égypte et en Syrie, l'a rappelé à tous. En France et en Afrique, plusieurs dilemmes structurels le soulignent.

Entre défense et sécurité, le curseur reste indécis et la Gendarmerie nationale, l'un des maillons forts de la résilience du pays, doit garantir le lien permanent entre protection, sécurité et justice. Peut-elle suffire à la nécessaire empreinte militaire sur le territoire national pour rassurer la population française ? Une cartographie de la sécurité du territoire prenant bien en compte les bases de défense y pourvoirait sans doute mieux. Entre contrôle politique et direction stratégique de la « mission Défense » de l'État, les fonctions du Parlement et de l'exécutif – du Premier ministre au ministre de la Défense – s'insèrent dans la pratique de la Ve République qui liait naguère les responsabilités du chef d'État, chef des armées, et celles du chef d'état-major des armées pour le commandement opérationnel des forces. Les réformes en cours pourraient se prolonger vers un vrai Conseil de sécurité, à l'expertise pérenne, chargé de réguler la posture de défense et de sécurité du pays. Entre effort pour doter la nécessaire capacité opérationnelle de réaction aux crises et entretien résolu des outils de souveraineté scientifique et industrielle, le budget de la défense et la loi de programmation hésitent avec des marges de manœuvre réduites par la crise financière et l'impératif européen. La dialectique LBDSN-LPM (Livre blanc-Loi de programmation militaire) reste-elle pertinente ? Une autre donne pourrait exonérer la « mission Défense » des tâches de compétitivité industrielle, d'exportation d'armement et d'aménagement du territoire. Entre Alliance atlantique et Union européenne, nos contrats stratégiques peinent à s'imbriquer et, alors que le moment afghan s'estompe, l'Europe de la défense piétine. Ne faudrait-il pas mieux valider la solution intérimaire d'une Europe militaire minimale, plus territoriale qu'expéditionnaire, plus géopolitique que fonctionnelle ? Entre multilatéralisme efficace orchestré dans le cadre parfois désuet mais irremplaçable de l'ONU et actions directes de coalitions d'intérêts et d'émotions, le monde a semblé hésiter sur la réponse à donner à d'inacceptables massacres terroristes chimiques perpétrés en Syrie. La manœuvre générale qui en résulte a bouleversé l'échiquier stratégique mondial et restauré un dialogue russo-américain central. Faut-il s'en féliciter ? Entre le temps d’Harmattan ou Serval, interventions extérieures d'urgence, et la prise en charge de la sécurité de l'Afrique par les Africains, n'y a-t-il pas celui de la consolidation des États, de la montée en puissance des sous-régions et de la validation d'une architecture viable de paix et de sécurité pour l'Union africaine ?

La recomposition générale d'un secteur de défense hérité de la guerre froide se poursuit. Elle durera encore longtemps en France, en Europe, en Afrique et dans le monde.

Jean Dufourcq

Revue Défense Nationale - Octobre 2013 - n° 763

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