Pour celui, chrétien ou marxiste, qui connaît la fin de l’Histoire, la crise est scandale. Pour celui qui y recherche des régularités et le jeu des mécanismes d’auto-adaptation propres au vivant, la crise est catégorie de la discontinuité dans une histoire à caractère cyclique. L’auteur avait fait sur le thème de la prospective, il y a quelques mois, une conférence à l’École supérieure de Guerre. Nous reprenons ici son analyse de la crise.