Faisant écho au dossier du numéro d’octobre de la RDN sur l’action terrestre, aujourd’hui, il serait inconcevable de conduire une opération au sol sans l’engagement massif de l’outil aérien dans toutes ses composantes. C’est un facteur dimensionnant du succès tant au niveau stratégique qu’au niveau tactique.
L’action aérienne : facteur-clé du succès des opérations terrestres
Aerial Action: Key Factor in the Success of Terrestrial Operations
Echoing RDN's October issue on terrestrial action, today it would be inconceivable to conduct an operation on the ground without the massive engagement of every element of the aerial tool. It is a sizable factor for success on both the strategic and tactical levels.
Les deux derniers Livres blancs ont consacré toute l’importance accordée à la fonction « connaissance anticipation ». Cette priorité s’est concrétisée dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) par la programmation de financements pour le renforcement capacitaire dans le domaine des drones qu’ils soient tactique ou MALE (Moyenne altitude longue endurance). Après les opérations en Afghanistan et en Libye, la fin de Serval et le début de l’opération Barkhane, et à l’aune d’engagements potentiels que la France serait susceptible de conduire en Europe orientale ou au Moyen-Orient, il semble utile de faire un premier bilan de la capacité initiale acquise en matière de drone MALE avant sa montée en puissance.
Ce bilan partira de l’étude des différentes zones de crises pour ensuite analyser les « retours d’expériences » des différents déploiements des drones pour conclure sur les caractéristiques structurantes à posséder pour les futurs systèmes d’observation tant drones que pilotés.
Le contexte : un monde dangereux et instable
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