L’auteur, qui est expert à la Conférence sur le Droit de la Mer, a dépouillé les statistiques des transits par le Canal de Suez depuis sa réouverture jusqu’à décembre 1975 et il en tire les conclusions. Il souligne notamment le problème que pose à l’Égypte le passage des superpétroliers.
Le canal (de Suez), un an après
Le 5 juin, le Canal de Suez célébrera le premier anniversaire de sa réouverture. Déblayé, modernisé et bien entretenu, il a retrouvé son rôle de trait d’union entre deux mondes. Son exploitation est assurée d’une manière méthodique et compétente par l’autorité qui en a la charge. Aussi, constate-t-on, pour le transport des marchandises, un intérêt grandissant porté par les chargeurs et les transitaires à l’utilisation systématique de cette voie d’eau.
Le court article qui suit a pour objet d’analyser les résultats obtenus par l’Égypte dans sa mise en œuvre, et de souligner les tendances qui se manifestent dans le monde pour donner au Canal la place qui lui revient dans les échanges globaux et l’équilibre des continents.
Pour bien mesurer l’importance de la réouverture du Canal, et pour évaluer l’accueil qui lui a été réservé dans le mouvement général des marchandises et des matières premières, il faut avoir une idée précise de la « clientèle », c’est-à-dire des navires qui l’empruntent, souvent plusieurs fois par an.
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