Vieillir en Suède
À l’exception des États-Unis, la Suède a le niveau de vie par habitant le plus élevé du monde. Ce pays dont les structures de production sont restées « capitalistes », a pu atteindre un degré élevé de « socialisme » grâce à la redistribution égalitaire de son revenu national.
Par l’institution il y a dix ans d’un régime obligatoire de retraites complémentaires, la Suède s’est placée à l’avant-garde du progrès social. Mais en outre, le régime qui fonctionne selon une technique mixte de répartition et de capitalisation a permis de financer une part sans cesse croissante des investissements.
Véritable clé de voûte de toute une construction économique et sociale cohérente, M. Claude Lachaux – qui a pu l’étudier sur place – en démonte les mécanismes dans un style clair et concis accessible au plus grand nombre.
En expliquant comment l’on peut « vieillir en Suède », il invite par là même à la réflexion tous ceux, syndicalistes, cadres, universitaires, économistes, hommes politiques, que préoccupent à la fois l’amélioration du sort des vieux travailleurs et le financement harmonieux de la croissance économique.
M. François Bloch-Lainé, président du Crédit Lyonnais, a bien voulu préfacer l’ouvrage de ce jeune auteur qui, comme lui, appartient au grand corps de l’État qu’est l’Inspection des Finances. Dans sa préface, il souligne l’un des mérites de ce petit livre qui est de poser « des questions de principe ou de pratique qui concernent plusieurs modes essentiels de la vie en société ».
Claude Lachaux dirige actuellement la division « Affaires économiques » du Secrétariat général de la défense nationale (SGDN). ♦