Boulogne 1944. Jusqu’au dernier
Dans le réduit de Boulogne-sur-Mer protégé par des champs de mines et défendu par des batteries côtières redoutables, la garnison allemande sous les ordres du lieutenant-général Heim résiste avec acharnement. La capture du port est cependant une nécessité vitale pour l’arrivée de la logistique de l’armée britannique et tout particulièrement pour le ravitaillement en carburants. Le 6 septembre 1944, le Maréchal Montgomery donne l’ordre à la 3e Division canadienne du major-général Daniel Charles Spry de s’emparer de Boulogne. Ils y parviendront le 22 septembre au prix de combats héroïques et non sans l’aide des résistants français. C’est leur épopée et le martyre de la ville de Boulogne ravagée par les combats que l’auteur, lui-même officier de réserve et grand mutilé, nous retrace à l’aide notamment des témoignages allemands et canadiens recueillis après la guerre. Son œuvre est un témoignage de fidélité à l’amitié franco-canadienne. ♦