Le Don paisible. T. IV
Nous avons déjà rendu compte dans cette chronique des trois premiers tomes (I, II et III) du fameux roman soviétique sur les débuts de la révolution dans la région du Don, chez les célèbres Cosaques. Il est à craindre que ce quatrième tome ne déçoive. L’intrigue se disperse, se ralentit, devient même par instant difficile à suivre. L’auteur mélange la fiction aux souvenirs historiques, les personnages inventés aux personnages réels. Il ne semble pas que ce soit pour le plus grand bien de la conduite générale de l’œuvre.
Deux figures cependant dominent cette partie du récit : celle d’un mitrailleur et d’une jeune fille qui se dévoue pour lui ; les lecteurs n’oublieront sans doute pas cette évocation, qui sauve ce nouveau tome de la banalité. ♦