L’Union française sera fédérale ou ne sera pas…
Question préalable : peut-on faire le bonheur des gens malgré eux ? L’émir Faycal répondit au colonel Lawrence : « Le bien imposé est une souffrance comme le mal imposé ». Dans ces conditions, comment orienter le sort des populations de nos territoires d’outre-mer ? L’auteur répond : « Fédéralisme » et pense obtenir leur adhésion par l’action de la culture française qu’il souhaite voir devenir une sorte « d’humanisme appliqué ». Or, les peuples ne se fédèrent jamais par sentiment ou plaisir, toujours par nécessité. La raison n’a pas accès non plus dans ce domaine. Les exemples de l’URSS et du Commonwealth soulignent un point commun essentiel : l’action prédominante d’un fort gouvernement.
L’argumentation constructive de l’auteur vaut d’être suivie. Elle est passionnée et complète. Elle est largement documentée. Elle ne laisse dans l’ombre aucun des problèmes intéressant les territoires d’outre-mer. Excellent avocat et animé des plus hauts sentiments, l’auteur mériterait de convaincre. ♦