Charles Le Cocq
Le général J. Charbonneau, auteur colonial bien connu, présente aujourd’hui la vie du lieutenant-colonel Le Cocq, tué en Indochine en résistant aux Japs. La vie de Le Cocq est une véritable odyssée qui, comme beaucoup de carrières coloniales, se termine par une fin « dans la brousse ».
Pour Le Cocq épris d’aventures, sa mort, vivement ressentie par l’Armée coloniale, est celle que rêvent les vrais soldats, ceux qui pensent toujours à une plus grande France et qui sacrifient à cette idée, leurs affections, leur famille, leur vie. Le Cocq était un de ceux-là. Jeune homme, il rêve de Saint-Cyr ; Saint-Cyrien, il rêve de se battre. La guerre terminée, il part outre-mer. Au Maroc, il fait merveille. Méhariste réputé en AOF, il accomplit des prodiges. En Indochine ses connaissances du milieu indigène, son aptitude au commandement lui assurent rapidement un grand ascendant sur la troupe et, sur la population de son territoire ; il tombe frappé en se portant au secours du poste de Ha Loï assiégé par les Japonais. Ce beau livre perpétuera un bel exemple.