Si les économistes proposent volontiers leurs services aux militaires, nous voyons ici le l'auteur se livrer à l'activité inverse en proposant aux économistes, aux chefs d'entreprise, aux commerçants, d'étudier les méthodes que les militaires utilisent pour exploiter ce qu’on appelle l'information ouverte, c'est-à-dire celle que tout le monde peut obtenir, parce qu'elle n'est couverte par aucun secret et qu'on la trouve partout, dans la presse par exemple. Elle est extrêmement riche mais, pour en tirer la substantifique moelle, il faut une méthode. Les armées en ont une qui est probablement adaptable aux problèmes économiques. Elle-même n a rien de secret, c'est une affaire de bon sens et d'expérience.
Information économique et méthode de renseignement de défense
Si les économistes proposent volontiers leurs services aux militaires, nous voyons ici le général Cléry, ancien directeur du Centre de formation interarmées du renseignement, se livrer à l’activité inverse en proposant aux économistes, aux chefs d’entreprise, aux commerçants, d’étudier les méthodes que les militaires utilisent pour exploiter ce qu’on appelle l’information ouverte, c’est-à-dire celle que tout le monde peut obtenir, parce qu’elle n’est couverte par aucun secret et qu’on la trouve partout, dans la presse par exemple. Elle est extrêmement riche mais, pour en tirer la substantifique moelle, il faut une méthode. Les armées en ont une qui est probablement adaptable aux problèmes économiques. Elle-même n’a rien de secret, c’est une affaire de bon sens et d’expérience.
Nous assistons, et nous participons actuellement, à une véritable mobilisation de notre économie en vue de sa croissance, en particulier par l’exportation. La tendance n’est pas nouvelle, mais divers facteurs comme la crise de l’emploi et la charge pétrolière lui confèrent le caractère d’un impératif national. Depuis le début de l’année, le gouvernement et les plus hautes instances économiques ont exprimé leur satisfaction de voir la France se hisser, en 1979, au troisième rang des pays exportateurs en rattrapant le Japon.
Mais nous restons loin derrière les États-Unis et la RFA, et les motifs d’inquiétude ne manquent pas pour les années qui viennent. M. Deniau a notamment souligné l’ampleur et la continuité insuffisantes de nos efforts et la part trop modeste des petites et moyennes entreprises auxquelles s’adresse maintenant une véritable campagne de sensibilisation. L’exportation ne peut plus être considérée comme une activité occasionnelle ou spécialisée. Elle est devenue l’affaire de tous, en prenant une dimension fondamentale dans le développement, voire la survie, de nombre de nos entreprises.
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