La refonte à mi-vie du Charles-de-Gaulle est un enjeu industriel majeur pour DCNS et qui a nécessité une anticipation de plusieurs années pour tous les acteurs. Les opérations à conduire représentent un défi hors-norme sans équivalent en Europe.
Refonte à mi-vie du Charles-de-Gaulle : aborder les enjeux militaires de demain
Revision to the Mid-Life of Charles-de-Gaulle: to tackle the Military Issues of Tomorrow
The revision to the mid-life of Charles-de-Gaulle is a major industrial issue for the DCNS and requires an anticipation of several years for all the actors. The operations to be conducted represent a unprecedented non-standard challenge to Europe.
Le porte-avions Charles-de-Gaulle a été engagé dans la plupart des conflits internationaux auxquels la France a participé depuis sa mise en service en 2001. Il a navigué plus de quatorze mois ces deux dernières années. La refonte et la modernisation de cet instrument politico-militaire et stratégique pour la France interviennent à mi-vie du bâtiment. Cette opération industrielle d’envergure se prépare activement depuis plusieurs années. La montée en puissance progressive de ce chantier d’exception permettra d’assurer la transformation technologique du fleuron de la Marine nationale.
La réussite de cette modernisation représente un enjeu majeur dont DCNS assurera la maîtrise d’œuvre d’ensemble, la planification et la coordination des travaux civils et militaires. Cette opération est réalisée en lien étroit avec la Direction générale de l’armement (DGA), le Service de soutien de la Flotte de la Marine nationale (SSF) et l’équipage du porte-avions. Les travaux et les essais nécessaires à la refonte à mi-vie du porte-avions Charles-de-Gaulle dureront dix-huit mois pour un investissement d’environ 1,3 milliard d’euros.
Une exceptionnelle aventure industrielle, stratégique et humaine
Cette modernisation se concentre autour de trois enjeux majeurs : la modernisation du système de combat, le passage au « tout Rafale » et la rénovation de la plateforme. Ces opérations ont été synchronisées avec l’arrêt périodique qui intervient après environ sept ans d’utilisation du navire, afin notamment de changer le combustible nucléaire.
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