Le retrait de la France de la structure militaire de l’Otan ne doit pas être réduit à une mésentente entre le général de Gaulle et Washington. Il s’agit davantage d’une question majeure autour de la notion de souveraineté et de la mise en œuvre de notre dissuasion nucléaire, devenue une réalité à partir de 1964.
Histoire militaire – La France et l’Otan (2/2) La France de la Cinquième : État doté, souverain… et toujours membre de l’Alliance
Military History–France and NATO(2/2) France under the Fifth Republic: a Sovereign, Nuclear Weapons State—and Still a Member of the Alliance
The withdrawal of France from NATO’s integrated military structure should not be reduced to a disagreement between General de Gaulle and Washington. It was a far weightier issue concerning the notion of sovereignty and the deployment of the French nuclear deterrent, operational from 1964.
NDLR : la 1re partie de l’article, « La France de la Quatrième, pilier de l’Otan », a été publiée dans notre numéro de juin.
« (…) Sans revenir sur son adhésion à l’Alliance atlantique, la France va, d’ici au terme de ses obligations, et qui est le 4 avril 1969 (1), continuer à modifier sûrement les dispositions actuellement pratiquées, pour autant qu’elles la concernent… Au total, il s’agit de rétablir une situation normale de souveraineté dans laquelle ce qui est français, en fait de sol, de ciel, de mer et de forces et, tout élément étranger qui se trouverait en France, ne relèvent plus que des seules autorités françaises. »
Extrait de la Conférence de presse du général de Gaulle, du 21 février 1966.
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