Un marin à l’Élysée : Des sous-marins nucléaires au bureau du Président
Un marin à l’Élysée : Des sous-marins nucléaires au bureau du Président
L’amiral Bernard Rogel nous livre ses mémoires sans tabou ni langue de bois, dans un ouvrage autobiographique inspirant et agréable à lire. En réponse à l’irrésistible appel de la mer, plus de quarante années s’égrènent ainsi au service de l’État. Ayant choisi la discrète vocation de sous-marinier, l’auteur nous invite à le suivre au sein de cette composante nucléaire très opérationnelle de la Marine nationale, où se forgera nous dit-il son « sens du collectif », l’esprit d’équipage qui constitue la force véritable de nos bâtiments de combat.
Après cette première partie de carrière, Bernard Rogel est bientôt sélectionné pour rejoindre une première fois l’Élysée en tant qu’adjoint Marine du général Jean-Louis Georgelin, Chef d’état-major particulier (CEMP) du président Chirac, puis l’État-major des armées en 2006 au cœur des opérations extérieures (sous-chef « opérations »), notamment en Libye. En 2011, il est nommé Chef d’état-major de la Marine (CEMM) et doit faire face à de nombreux défis, entre réductions capacitaires et contractions d’effectifs.
En 2016, l’amiral Rogel revient à l’Élysée comme CEMP du président Hollande. Il y est confirmé par son successeur Emmanuel Macron et ne quittera finalement le service qu’en août 2020, après quatre années très denses passées aux côtés du chef des armées.
« En mer, on apprend à dominer ses peurs, la tolérance, la pugnacité et la résilience. Mais le plus beau des cadeaux fait par la Marine nationale, c’est de nous apprendre à travailler ensemble vers un même objectif. Ce que l’on appelle, avec fierté, l’esprit d’équipage. » ♦