Le général Abrial a été le premier Français occupant la fonction de Commandant suprême allié transformation à Norfolk aux États-Unis. Son expérience démontre le bien-fondé d’ACT dans le processus de transformation de l’Alliance. Un regret, la relative méfiance de la France à l’égard de ce commandement qui est pourtant un véritable relai d’influence que Paris doit mieux exploiter.
Premier SACT français : expérience et enseignements
The First French SACT: Experience and Lessons Learned
General Abrial was the first French officer to be appointed as Supreme Allied Commander Transformation (SACT), based in Norfolk, Va, in the United States. His experience highlights the essential nature of ACT in the transformation process of the NATO Alliance. One regret is French mistrust of the Command, which is nevertheless a genuine conduit for influence which Paris ought to exploit better.
Après les 17 premières années (1949-1966) de l’Otan qui ont été évoquées en 6 heures, je dois relever le défi de vous parler des 43 années (1966-2022) suivantes en 1 heure. Alors accrochez-vous ! Néanmoins, comme beaucoup a été dit, je me concentrerai sur quelques expériences vécues et quelques réflexions.
Les premiers débats sur le retour de la France dans la structure militaire intégrée de l’Otan ont débuté sous la présidence de François Mitterrand, après la chute du mur de Berlin en 1989, la réunification de l’Allemagne en 1990 et la désintégration de l’Union soviétique en 1991. Cependant, la première véritable tentative de réintégration est initiée par le président Jacques Chirac en 1995 : en l’absence d’accord avec son homologue américain Bill Clinton sur l’attribution du poste du commandant de la Région Sud, les négociations échouent en 1997.
Après la fin de la guerre froide, la Russie devient un partenaire de l’Otan, ce qui se traduit en 1997 par l’Acte fondateur Otan-Russie, qui donnera ensuite lieu à la création du conseil Otan/Russie en 2002.
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