La Délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop) a joué un rôle essentiel dans la préparation de l’événement en coordonnant d’innombrables acteurs dans de multiples domaines (sécurité, transport, logistique…). De nombreuses innovations ont été mises sur pied dont l’insertion des épreuves en pleine ville. Le succès des JOP 2024 servira pour les prochaines éditions.
Mobilité stratégique : Retex sur Paris 2024
Strategic Mobility: Lessons Learned from Paris 2024
The inter-ministerial delegation for the Olympic and Paralympic Games played an essential role during the event preparations by coordinating the many different players in many different fields including security, transport and logistics. The 2024 Paris Games saw numerous innovations, including sporting events held in the heart of the city, and their success will serve for future editions of the Olympics.
Il faut tout d’abord se féliciter de la réussite de l’événement : une réussite organisationnelle, bien sûr, sportive, grâce aux résultats obtenus par les athlètes français, et populaire. Au-delà des sites de compétition, la France a vibré, sur l’ensemble du territoire national, au rythme des épreuves et des cérémonies.
La Dijop, depuis sa création en septembre 2017, a permis d’assurer une coordination fluide et réactive dans cette organisation complexe : d’abord, en interministériel, au sein de l’appareil d’État, afin de faciliter le dialogue entre l’ensemble des administrations concernées par les Jeux ; mais également auprès des collectivités territoriales impliquées dans la conduite de l’événement, en permettant de trouver des solutions consensuelles lorsque le dossier nécessitait d’être remanié, notamment au moment de la redéfinition de la carte des sites ou de la révision budgétaire ; enfin, auprès de Paris 2024 et des acteurs du mouvement sportif, pour maintenir, au fil des ans, la cohérence du projet et l’unité des acteurs.
La Dijop a ainsi exercé un rôle pluridimensionnel : elle a élaboré un plan Héritage dès 2019, conformément au contenu du décret n° 2017-1336 du 13 septembre 2017 relatif au Délégué interministériel aux JOP 2024 ; elle a contribué à la mobilisation des territoires, en lien avec les préfectures concernées, notamment quant au déploiement du dispositif du Relais de la flamme dans 65 territoires. Elle a en outre porté, en propre, trois missions importantes : la coordination de la communication au sein de l’État, la recherche de logements pour les forces de sécurité intérieures mobilisées par la tenue de l’événement et le déploiement de la billetterie populaire – 400 000 billets répartis au bénéfice des jeunes, des personnes en situation de handicap, des bénévoles du mouvement sportif et des agents ayant contribué à l’organisation des Jeux. Enfin, la Dijop a joué un rôle de coordination déterminant en matière de sécurité et de transport – deux dossiers dans lesquels l’État joue un rôle majeur – pour le résultat très positif que nous avons pu constater.
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Plan de l'article
En dehors de l’objectif général – réussir les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 –, quels principaux objectifs avaient été fixés à la Dijop ?
Pour les atteindre, avez-vous utilisé les retours d’expérience d’autres JO – si des structures équivalentes avaient été créées – ou d’autres événements comparables ? Lesquels et sur quels points ces retours ont-ils été utiles ?
Que ce soit en matière organisationnelle, technologique, humaine ou culturelle, avez-vous innové ? Dans la mesure où ces innovations peuvent être rendues publiques, sur quoi portaient-elles ?
Le fait d’une part, de concentrer une partie importante des compétitions en milieu urbain et d’autre part, de les organiser sur plusieurs parties du territoire jusqu’en Polynésie a-t-il généré des obstacles particuliers ?
Ex post, sur quels aspects stratégiques ou d’application, le travail de la Dijop aurait pu être plus efficace ?
JOP, Dijop, Paris, Cojop, TGV
