Hitler fut-il un grand capitaine ?
Écoutez ce que dit Sun-Tzu :
« L’art de la guerre est d’une importance vitale pour l’État. C’est une question de vie ou de mort, c’est la voie qui mène à la sécurité ou à la ruine. C’est donc un sujet d’étude qu’il ne faut négliger sans aucun prétexte. »
Dans son livre Les Secrets de la guerre dévoilés par Nuremberg, Raymond Cartier pose la question du génie militaire d’Adolf Hitler. « On se trouve, dit-il, en présence d’un cas extraordinaire de vocation. C’est là un élément indispensable à la compréhension des événements. On épuise contre Hitler les malédictions. Il vaudrait peut-être mieux se contenter de dire qu’il fut un grand capitaine — cela contient tout ».
Nous ne nous proposons pas ici de rechercher si le fait d’être un grand capitaine mérite la malédiction universelle. Il faut, croyons-nous, considérer cette assertion comme une simple boutade et les seuls noms de Fabius et de Scipion, de Turenne et de Foch, d’Eisenhower et de Montgomery sans parler de Cinnatus ou de Georges Washington semblent régler définitivement la question.
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