Le général Jean-Patrick Gaviard a souligné le caractère interarmées et multinational de nos engagements et présenté le processus décisionnel mis en oeuvre dans le cadre des crises, en insistant sur la primauté de l'échelon politique sur le militaire. L'amiral Patrick Hébrard a brossé un panorama des opérations dans lesquelles sont engagées nos forces armées, tant à l'extérieur que sur le territoire national. La signification politique de nos interventions, la complexité du commandement des forces, de leur coordination et la nécessité de leur interopérabilité, ont été évoquées, à partir de l'exemple du Kosovo, par le général Christian-Charles Falzone, le colonel Guy Girier, le capitaine de vaisseau Loïc Raffaeli et le lieutenant-colonel Michel.
Organisation des opérations interarmées et interalliées
Le chef d’état-major des armées (Cema) se situe à la charnière du politique et du militaire. Il est le conseiller militaire du gouvernement. Chargé de l’ensemble de la conduite des opérations et de celle des forces, il est placé à la tête de la chaîne opérationnelle, commandant des forces. Les chefs d’état-major de chacune des armées sont responsables de la préparation, de l’instruction des forces et de leur soutien, mission de chaînes organiques.
Le chef d’état-major des armées a besoin, pour exécuter ses missions opérationnelles, de savoir, de choisir et de conduire.
Il est assisté, à cet effet, par un certain nombre d’organismes : la Direction du renseignement militaire (DRM), le Commandement des opérations spéciales (COS), l’état-major de planification opérationnelle (EMIA) qui joue un rôle particulièrement important. Enfin, pour la conduite des opérations, le Cema dispose du centre opérationnel interarmées (COIA).
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