S'agissant des investissements spatiaux à des fins de défense, la France se trouve aujourd'hui face à un réel dilemme : doit-elle privilégier toute opportunité de coopération européenne au risque, comme l'histoire l'a déjà montré, de se retrouver finalement seule par manque de consensus ? Doit-elle poursuivre ses investissements nationaux en R&D, en démonstrateurs et en programmes sur des capacités spatiales jugées capitales pour garantir un niveau de souveraineté nationale acceptable ? Cet article apporte un éclairage basé sur des expériences vécues et ouvre des pistes optimistes pour l'avenir européen.