La Conférence d’examen du TNP, qui s’ouvrira le 2 mai prochain, sera empoisonnée par la réprobation unanime contre les cinq États dotés d’armes, qui pérennisent leurs arsenaux, alors qu’ils se sont engagés à les éliminer. Le soutien à la politique de non-prolifération s’effrite, et les possibilités d’activités clandestines s’accroissent.
Au lieu d’exprimer une vaste réprobation de la politique nord-coréenne et iranienne, les participants risquent de donner l’image d’un monde divisé, désabusé, impuissant et désemparé. Il n’est pas exclu que dans dix ou quinze ans, une vingtaine d’États possèdent leurs armes.